Pour cette nouvelle saison au sein de mon club associatif, le GEASM, je vais animer avec mes amis C., M., T. et F. une formation « Plongeur Niveau 3 FFESSM« . Bien qu’étant assidu au sein de la Commission Technique de mon club, je me suis rendu compte que je n’avais pas piloté une telle formation depuis 2011 (la progression mise en place à l’époque est disponible ici) ! J’ai donc décidé de me replonger dans le Manuel de Formation Technique, afin de remettre à jour ma progression, en y intégrant les apports que les moniteurs des années précédentes avaient eux-mêmes apporté à celle de notre association. De plus, il n’est jamais inutile de se replonger dans cette « bible » afin de se remettre les idées en place, d’oublier les vieilles manies, et de bien se cadrer sur les attendus ! L’objet de ce billet, vous l’aurez deviné est de vous partager cette progression, en toute transparence et humilité.
Le tuba pour plonger, c’est utile ou pas ?
Dans notre apprentissage de la plongée, le kit PMT (Palmes/Masque /Tuba) est un incontournable de base de notre équipement. Nous apprenons notamment les bases d’un bon palmage avec cet équipement. Il m’a été enseigné que, même en plongée bouteille, il fallait toujours avoir son tuba avec soi, car c’est un élément fondamental de sécurité. L’idée m’est donc venue de vous proposer ce court billet pour faire le point sur le sujet.
Des plongées aux Açores, j’en veux encore !
Pour les vacances de printemps 2024, ma binôme préférée et moi avons jeté notre dévolu sur l’archipel des Açores pour y passer deux semaines afin de profiter du grand air, de faire quelques randonnées et quelques plongées. Notre choix s’est porté sur l’ile de São Miguel. En effet, cette ile est accessible par des lignes directes aériennes depuis Paris, et cela nous a paru un point intéressant pour découvrir cette destination. La plongée aux Açores est relativement développée avec des sites un peu mythiques tel que « Dollabarat », « Formigas », « Ambrosio » où l’on peut observer durant l’été de grands pélagiques, avec un peu de chance (requins baleines, raies mobulas, …). La période de Pâques n’étant pas propice, et ces sites étant situés en haute mer, nous n’y avons pas plongé. Comme à mon habitude, je vous propose un compte-rendu détaillé des plongées que nous avons effectuées.
Un point sur les logiciels de carnet de plongées
Il y a maintenant presque neuf ans, j’ai écrit un article sur la bonne façon de remplir son carnet de plongée (le billet date de fin août 2015). Depuis lors, on peut dire que les choses ont profondément évolué. Les logiciels de de tenue à jour de son journal existaient depuis déjà plusieurs années, mais les solutions hébergées dans le « cloud » en étaient encore à leur balbutiements. L’idée m’est donc venue de refaire un point sur les logiciels et les solutions existantes pour vous aider à choisir votre outil (si ce n’est déjà fait) ou bien vous incitez à « migrer » vers une autre solution. La liste que je vais donner ci-dessous n’est bien sûr pas exhaustive, et ne relève que de ma petite expérience de plongeur amateur…
Ma nouvelle montre de plongée
Et vlan ! Je viens d’avoir 60 ans ! Je viens d’entrer dans ce qu’on désignait autrefois par « le 3ème âge » et qu’on désigne pudiquement aujourd’hui par « les seniors ». À cette occasion, S. , ma binôme préférée, a eu la gentillesse et la délicatesse de m’offrir un « bon pour » une nouvelle montre ! J’ai donc eu toute liberté pour choisir mon futur garde-temps (en restant dans un budget « raisonnable » !). J’ai donc eu l’idée de vous proposer ce billet pour vous expliquer pourquoi j’aime plonger avec une montre (en plus de mon ordinateur), l’historique de mes « plongeuses », et la démarche de choix qui m’a conduit à choisir ma nouvelle compagne de poignet. Peut-être cela pourra vous aider si vous êtes vous-mêmes en train de choisir une montre, ou cela vous donnera envie de passer à l’acte !
Qu’est-ce qu’on n’enseigne plus aujourd’hui ? (et c’est très bien comme ça !)
À l’occasion d’une sortie technique dans une des carrières dans laquelle nous pratiquons régulièrement (la Carrière de Roussay), j’ai pu entendre un moniteur enseigner l’usage des tables MN90, de la même manière qu’on me les avait enseignées il y a plus de vingt ans (quand je repassais mon niveau 2). J’ai été quelque peu interloqué car le Manuel de Formation technique est très clair sur ce sujet, il n’est demandé aujourd’hui aux plongeurs autonomes que de connaître le principe de fonctionnement des tables fédérales pour illustrer et comprendre les modèles de décompression. Il n’y a donc plus du tout lieu de faire des exercices de tables, mais au contraire de bien maîtriser son ordinateur de plongée, en particulier le mode de planification. Cela a été pour moi l’occasion de réfléchir aux évolutions des contenus de formation et d’en constituer un florilège, avec des exemples par niveau, et je vous propose de vous les exposer dans la suite. C’est aussi pour cela que j’ai volontairement pris cette photo en introduction de mon article pour illustrer l’évolution de notre société : Dans les années 50, on enseignait le repassage aux filles (et pas aux garçons), et on considérait cela normal… Heureusement, notre société a évolué.
Le RIFA Plongée en hiver, ça rend les plongeurs fiers !
J’ai récemment été amené à organiser et réaliser une nouvelle session de formation RIFA Plongée au sein de mon club, le G.E.A.S.M. En effet, mon ami C., moniteur responsable de la formation Niveau 3 dans mon club, m’a sollicité pour savoir si je pouvais prendre en charge la mise en œuvre de cette qualification pour ses trois stagiaires. J’ai bien évidemment accepté avec plaisir, et j’en ai profité pour en parler à mes « pious-pious » PA20/PE40. Il se trouve que cinq d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Je me suis donc retrouvé devant une session composée de huit stagiaires. Je vais donc vous en faire ici un rapide compte-rendu en effectuant préalablement un bref rappel des attendus de cette formation, puis en expliquant le déroulé du contenu pédagogique. Je suis bien évidemment preneur de vos remarques pour améliorer le contenu de cette formation.
Bilan de l’année 2023
Comme chaque année, je vous souhaite tout le bonheur possible et je vous adresse mes meilleurs vœux de santé (qui est, à mes yeux, le seul bien le plus important que nous possédions, et je parle en connaissance de cause !). C’est aussi pour moi l’occasion de vous souhaiter de réussir pleinement tous vos projets personnels et/ou professionnels et bien entendu de plonger le plus souvent que vous le pourrez ! Si vous êtes en train de préparer un brevet de quelque école de plongée que ce soit, je vous souhaite la plus grande réussite, et si vous ne faites « que » plonger pour votre propre plaisir, et bien dans ce cas, je vous souhaite les plus belles rencontres subaquatique. Ce début d’année est classiquement le moment du bilan et de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur sur l’activité générée autour de mon blog. Je rappelle que je ne tire aucun revenu au travers de mes publications, que je ne suis pas l’ambassadeur d’une quelconque marque et que je tache de préserver mon indépendance avec la transparence maximale.
Ça barbote à Lanzarote !
N’ayant pas pu plonger à Lanzarote en Février dernier du fait d’une immobilisation causée par un accident de moto relativement grave (qui m’avait laissé polytraumatisé et arrêté pendant plusieurs mois), je m’étais juré d’y tremper les palmes. Cela s’est réalisé plus rapidement que prévu, car nous y sommes allés avec S., ma binôme préférée, pour y passer une semaine de vacances avec un couple d’amis franco-belges résidant à Bruxelles : St. et P. Avec St. (ami de très longue date) nous avions déjà effectué une croisière mémorable en Mer Rouge, et cela nous a fait vraiment plaisir de passer du temps ensemble et de pouvoir retremper les palmes dans les mêmes eaux. Voici donc un compte-rendu de cette semaine d’immersions dans les eaux canariennes.
Comment bien faire ses paliers en plongée technique ?
Pour la prochaine saison au sein de mon club, je vais animer la formation « Plongeur Niveau 2 FFESSM » (Qualifications PA20 et PE40) avec l’aide de mes 2 amis J.P. et R. Nous allons décliner la progression que j’ai décrite il y a quelque temps dans cet article. Immanquablement, nous allons effectuer des remontées assistées et des sauvetages (même si je considère que cela n’est pas et ne doit pas être le cœur de la formation !). On sait bien que lors de ces phases d’apprentissage les vitesses de remontée sont plus ou moins respectées ! De plus, l’enchainement répété de ce type d’exercice fait que l’ordinateur de plongée, même s’il affiche des informations, ne peut plus être considéré comme un élément fiable de gestion de la décompression, mais juste comme un élément d’information. Vous l’aurez compris, l’objet de de ce billet est de proposer une démarche qui permette de gérer la décompression de la palanquée dans des conditions satisfaisantes de sécurité…