Un des éléments de mon équipement que j’emmène toujours avec moi lorsque je pars plonger en autonomie ou en encadrement, c’est une petite boite dans laquelle on trouve un joyeux bric-à brac. Je l’appelle la boite « SOS Phiphi ». Cette boite m’a permis plusieurs fois de « sauver » des plongées, aussi bien pour moi, que pour des plongeurs que j’encadrais, voire des plongeurs d’autres palanquées. Qui n’a jamais été confronté à la sangle du masque qui se casse trois minutes avant la mise à l’eau ? Je trouve cette boite tellement indispensable, que j’ai inscrit son contenu dans le cursus de formation des plongeurs Niveau 3. Voici donc ce qu’elle renferme ! La liste qui est présentée ci-dessous n’est qu’une suggestion de ce que je peux trouver utile, il est bien entendu possible de la modifier et de l’enrichir.
Voici donc, en vrac, quelques éléments contenus dans ma boite :
On y trouve entre autres :
- Deux tubes de colle néoprène « Aquasure » : je trouve que cette colle Néoprène est la meilleure que j’ai pu manipuler. elle est simple d’utilisation et permet de réaliser des collages très solides, ainsi que les petites réparations d’urgence (j’ai eu à recoller une sangle de sous-cutale déchirée, qui n’a jamais montré de signe de faiblesse par la suite). Pourquoi deux tubes ? c’est juste pour la sécurité, je suis certain de cette façon d’avoir toujours un tube neuf avec moi !
- Des morceaux de néoprène de différentes tailles et de différentes épaisseurs : En complément des tubes de colle, il est souvent très utile de pouvoir faire des collages de renfort sur une déchirure.
- Un flacon de « Polyglutt » et des cartes (format CB) usagées : Le Polyglutt est du latex liquide. Son application sur une surface propre permet de restaurer l’étanchéité d’une membrane, ou de renforcer du néoprène soumis à des frottements. Le plus simple pour l’appliquer est d’utiliser des vieilles cartes au format « Carte Bleue ». Ce produit est un vrai produit miracle, mais qui nécessite quelques précautions pour son application (porter de gants latex, effectuer la pose en extérieur dans un endroit bien ventilé, effectuer la pose en couches espacées d’au moins une heure). Il permet de e véritablement de restaurer fonctionnellement des membranes étanches.
- Un tube de graisse silicone : plutôt que d’acheter de la graisse silicone « spéciale plongée » (toujours de petite taille), j’ai opté pour un gros tube de graisse silicone trouvé dans un magasin spécialisé dans l’entretien des automobiles. Cette graisse ne m’a jamais fait défaut et le rapport quantité/prix ne laisse pas d’hésitation ! La graisse silicone est toujours utile pour graisser les joints toriques d’étanchéité des phares ou des caissons d’appareil photo ou de caméra.
- Un flacon de désinfectant pour détendeur : Si jamais j’utilise ou je prête un détendeur à un ami, autant prendre toutes les précautions et s’assurer de ne pas transmettre quoi que ce soit !
- Une brosse à dents : une brosse à dents usagée est utile pour nettoyer les pas de vis des éléments en contact avec des joints toriques graissés. Il suffit de frotter dans le sens du fil en suivant le sens de dévissage pour le rendre propre. Il est important de le faire régulièrement afin d’éviter que ces pas de vis ne noircissent (signe d’un graissage important) et ne viennent altérer l’étanchéité.
- Diverses clés : J’ai toujours dans la boite des clés plates (12, 13, 14, 15, 16 et 17 mm, …) et un jeu de clés alênes. Il est quelquefois nécessaire d’intervenir su un détendeur pour échanger un manomètre, faire un réglage grossier de la moyenne pression, ou tout simplement démonter ou remonter un opercule sur une robinetterie de bloc de plongée (suivant que l’on soit équipé avec un détendeur DIN ou étrier).
- Des bouchons de détendeur : cela peut permettre de gréer ou de dégréer un premier étage.
- Des joints toriques de différentes tailles : le joint qui pête ou qu’on perd au moment d’aller plonger est toujours un moment difficile, aussi j’ai toujours des joints en rab !
- Un embout de détendeur : En cas de détérioration ou de perte de l’embout de votre détendeur, avoir un embout de secours peut sauver votre plongée !
- Des colliers « Colson » : En complément de l’embout supplémentaire, un petit jeu de colliers de fixation « Colson » permet de tout fixer solidement !
- Plusieurs sangles : J’ai dans ma boite au moins une sangle de masque de rechange, ainsi que quelques sangles pour fixer des instruments. Cela permet de pallier à la sangle qui casse au mauvais moment, c’est à dire juste avant la mise à l’eau !
- Divers morceaux de garcette : il y a toujours besoin d’accrocher un truc à un bidule !
- Un mousqueton : En complément de la garcette, le mousqueton de rechange permet de clamper sur la stab les objets que l’on ne veut pas égarer.
- Un plomb de parachute : en cas de perte de votre plomb, vous aurez toujours un élément qui vous permettra d’y faire face.
- Un crayon de papier et une gomme : J’ai toujours avec moi une tablette immergeable pour pouvoir communiquer sous l’eau. Mais en plongée, j’ai souvent perdu le crayon de papier pour écrire dessus. J’en ai donc toujours un dans la boite. Il est simple de s’en procurer à pas cher (je n’incite pas au vol) : une chaîne de grand magasin d’ameublement en met gracieusement à votre disposition à l’entrée de ses magasins ! Une fois qu’on a écrit sur sa tablette, la gomme permet bien évidemment de remettre à blanc la tablette ! (j’utilise aussi la semelle caoutchouc de mes croc’s, ça marche très bien !).
- Un flasheur : cet accessoire est quasi toujours obligatoire en carrière, et je le trouve utile, même en mer, aussi en avoir un au cas où peut toujours servir…
Comme on peut le constater, il n’y a pas de choses révolutionnaires dans ma boite « SOS Phiphi », on y trouve juste un peu de prévoyance et autant que faire se peut, un peu de bon sens. Et vous, avez-vous d’autres éléments à faire figurer dans cette boite de bric-à-brac ? Merci d’avance pour votre retour !