Pour les vacances de Pâques, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de retourner une nouvelle fois en Mer Rouge. Cette magnifique mer est en effet quasiment à nos portes, il existe une grande offre de séjours, que ce soit en hôtel/centre de plongée ou en croisière. Pour notre part, nous préférons sans conteste le principe de la croisière : les journées sont complètement organisées autour de la plongée. On plonge plusieurs fois par jour, on pense plongée, on parle plongée, on rêve plongée, et le dépaysement est total. Quand on ajoute à cela la possibilité de rejoindre des sites moins fréquentés que sur ceux accessibles depuis la côte, et que les croisiéristes s’arrangent toujours pour faire plonger le bord en décalage, le choix est vite fait !
Pour ce séjour, nous avons choisi de partir avec Dune, et de faire la croisière sud pour être au plus près de la frontière Soudano-Égyptienne. Comme à mon habitude ce petit billet n’aura pour but que de décrire la croisière, les plongées effectuées, et de vous donner envie d’y aller… Car il faut aller plonger en Égypte, c’est aussi une des conditions de stabilité de ce magnifique pays !
Pour ce voyage, je me suis complètement appuyé sur le croisiériste. Le vol A/R a été effectué par la compagnie Air Cairo, compagnie charter qui propose des vols sur des avions en bon état, avec une tolérance de 30 kg de bagages pour les plongeurs (sur présentation d’une carte de niveau). Le bémol sur cette compagnie vient de deux points : la sensation d’être tassés dans l’avion, et les horaires de vol (arrivée à l’aéroport de Marsa Alam à 03h00 du matin pour plonger le dimanche à 11h00).
Le départ de la croisière s’est fait depuis Port Ghalib, vaste complexe hôtelier installé au milieu du désert et toujours en construction depuis plusieurs années, distant d’à peine 15 minutes en bus de l’aéroport de Marsa Alam. Nous avons embarqué sur le Jessica, navire confortable qui peut accueillir jusqu’à 30 plongeurs. Comme dans toutes les croisières, le programme type des journées sur le bateau est assez simple :
- Lever vers 06h00 du matin
- Briefing et première plongée vers 06h30
- Petit-déjeuner vers 08h00
- Briefing et deuxième plongée vers 10h30
- Repas vers 12h30
- Briefing et Troisième plongée vers 15h30
- Le reste de la journée est consacré au remplissage des carnets de plongée, à la sieste, et aux anecdotes de plongée !
Pour cette croisière le bateau était complet, avec des plongeurs et des plongeuses de tous les horizons : il y avait à bord un groupe de 11 plongeurs nordistes venus en sortie club, un groupe de 4 plongeurs de Dordogne, quelques couples, et des plongeurs et plongeuses isolées. Pour notre part, nous étions un groupe de 4 : C., un ami de mon club de plongée, St., un ami de longue date expatrié à Bruxelles, S., ma binôme préférée, et moi. Nous avons eu la chance d’avoir comme Directeur de Plongée mon ami Amr Rushdy, moniteur égyptien connaissant parfaitement les sites de plongée. Le but de cette croisière est de descendre très au sud pour plonger sur « l’archipel » de St John’s Reef :
Nous avons effectué au total 17 plongées du dimanche 15 avril au vendredi dont vous pourrez trouver le détail est ci-dessous :
Plongée #1 : Marsa El Shouna (Zone de Marsa Alam)
C’est classiquement le site pour effectuer la traditionnelle plongée de réadaptation (c’est d’ailleurs sur ce même site que nous l’avions effectuée lors de notre croisière BDE, il y a quatre ans). Le bateau prend son mouillage à la sortie de la baie. On en profite alors pour faire un départ bateau, et on a le temps pour bien vérifier son lestage. On longe main gauche la pente récifale et à mi-bouteille, on fait demi-tour. Si on a assez de gaz, on peut tenter de s’aventurer dans la baie pour rejoindre l’herbier où des tortues, ainsi qu’un dugong broutent (je n’ai jamais pu observer ce dernier). C’est une plongée plaisante, dès lors qu’il n’y a pas trop de bateau « daily » à venir s’amarrer dans la baie, car il y a vraiment cohue dans ce cas sur le récif !
Plongée #2 : Elphinstone Reef (Zone de Marsa Alam)
Est-il vraiment encore besoin de présenter le récif de « Sha’ab Abu Hamra » ? Ce récif est en effet un des plus réputés de la Mer Rouge ! Il s’agit en fait d’une crête d’environ 400 mètres de long avec 2 tombants magnifiques de chaque côté, ainsi que 2 plateaux à chaque extrémité, propices à l’observation de grosses bestioles !
Pour cette plongée, comme nous étions en plein après-midi, nous avons exploré le tombant ouest en partant de la pointe sud pour remonter vers le nord. Nous avons eu la chance d’y faire une des plus belles rencontres de notre périple. En effet, nous avons pu accompagner pendant un peu plus d’une minute un requin baleine (Rhincodon typus) remontant comme nous le récif vers le nord. C’était la première fois que j’en observais un, et je peux témoigner que la taille, la douceur et la sérénité qui se dégagent de cet animal sont impressionnantes en tous points ! C’est surprenant de voir combien cet animal semble nager doucement et comment il est difficile de le suivre à la palme ! Malgré sa taille, nous n’avons été que 4 à le voir sur l’ensemble des plongeurs, le rush vidéo a pas mal tourné à bord à notre retour !
Après avoir terminé la plongée, nous avons pris notre repas du soir (ce qui a été plutôt sympa de la part de l’équipage, beaucoup des plongeurs n’étant pas du tout amarinés), et la navigation vers la zone de St John’s Reef a pu démarrer. Les conditions de mer étaient relativement clémentes, nous avons navigué quasiment toute la nuit, pour arriver au mouillage vers 05h00 du matin.
Voici une vidéo résumant cette première journée :
Plongée #3 : Habili Ali (Zone de St John’s Reef)
Au réveil à 06h00 du matin, nous découvrons un paysage inconnu, car nous mouillons sur le récif de Habili Ali, récif affleurant la surface, qui a la forme de la tête d’un requin marteau halicorne et qui fait environ 150 mètres de long (Ce récif aurait été découvert par un pêcheur qui s’appelait « Ali » et le terme « Habili » signifie « rocher immergé »). Le bateau avait mouillé au sud du récif, et de ce fait nous étions protégés des vagues et du courant (qui vient du nord quasiment tout le temps sur ce récif). Le courant étant relativement faible, nous avons pu effectuer un départ depuis le bateau et nous balader sur la face nord en partant main droite. Nous avons pu observer un requin gris de récif assez furtif (Carcharhinus amblyrhinchos) un joli banc de barracudas à nageoires noires (Sphyraena qenie), ainsi qu’un beau requin marteau halicorne solitaire (il était tellement gros que j’ai cru qu’il ne s’agissait pas d’un Sphyrna lewini mais d’un Sphyrna mokkaran). Plus nous nous rapprochions de la pointe nord, plus le courant se renforçait. Nous avons terminé la plongée auprès de gorgones géantes et de corail noir.
Plongée #4 : Gotta Soraya (Zone de St John’s Reef)
Pour cette deuxième plongée, nous avons effectué environ 30 minutes de navigation vers l’ouest après notre petit déjeuner à l’égyptienne (crudités, omelette au cumin, jambon de bœuf, fromage, crêpes, confiture, yaourt …). Le bateau a mouillé sur le récif de Gotta Soraya (ce qui signifie littéralement « Petit rocher circulaire »). Le tombant est très joli et nous sommes parvenus à en faire le tour en une heure d’immersion. En partant du bateau, nous avons immédiatement observé un requin gris de récif, des murènes de java (Gymnothorax javanicus), ainsi qu’un banc compact de vivaneaux noirs et blancs (Macolor niger). Pour finir la plongée, nous avons croisé la route d’un petit requin pointes blanches (Carcharhinus albimarginatus).
Plongée #5 et #6 : Dangerous Reef (Zone de St John’s Reef)
Pour finir cette belle deuxième journée de croisière, Amr nous propose d’aller plonger sur le site de « Dangerous Reef » (de son vrai nom « Abu Rheleyan ») et d’y effectuer 2 plongées (dont une de nuit, ce qui porte notre total à 4 plongées pour cette journée !). Ce site porte ce nom à cause des nombreux pics de roche qui affleurent la surface dans son ouest. On déambule dans un très joli jardin de corail, en passant entre les pinacles qui bordent le récif principal. Sur cette plongée, nous avons pu observer de nombreuses murènes statiques (en plongée de jour) et en chasse pendant la plongée de nuit. Nous avons même assisté au repas de l’une d’entre elle, ce qui nous a permis d’apprécier le côté implacable de l’animal.
Voici donc le résumé de cette deuxième journée de plongée :
Plongée #7 : Habili Gaffar (Zone de St John’s Reef)
Pour ce troisième jour sur la zone de St John’s Reef, le bateau se déplace vers le nord avant notre lever vers le site de Habili Gaffar. Il s’agit d’une des plus belles plongées que nous ayons effectuée sur cette croisière. Le récif est un immense pyramide semi-circulaire qui part de 80 mètres de profondeur et remonte jusqu’à environ 4 mètres de la surface. Nous avons pu e faire plusieurs fois le tour et y observer des chasses de nombreux pélagiques : barracudas, carangues géantes (Caranx ignobilis), et thons à dents de chien (Gymnosarda unicolor). Le spectacle du banc de menu fretin (je pense qu’il s’agissait de sardines) se recomposant pour tenter d’échapper aux prédateurs de toutes espèces était simplement magnifique. On a pu aussi apprécier la vitesse de déplacement des chasseurs !
Après cette plongée, nous quittons le spot pour mettre cap vers l’est pour environ 1 heure de navigation afin de rejoindre le site suivant.
Plongée #8 : Gotta El Kébir (Zone de St John’s Reef)
Le site de Gotta El Kébir (littéralement le « Grand récif circulaire ») est un gros récif sur lequel on plonge sur la façade sud, au-dessus d’un plateau qui démarre à 15 mètres de profondeur et qui descend en pente douce jusqu’à une profondeur d’environ 30 mètres. Le plateau abrite une jolie roche couverte de coraux mous. La faune y est assez riche et variée. Nous avons exploré ce site de l’ouest vers l’est, nous avons pu notamment y observer un groupe de trois grands dauphins (Tursiops Truncatus), et un requin gris de récif.
Plongée #9 : Um El Arouk (Zone de St John’s Reef)
Nous arrivons dans l’après-midi sur le site de « Um El Arouk » (littéralement « La mère et les petits morceaux »). Le bateau est mouillé sur le sud du récif ou la zone corallienne est totalement détruite (certainement par de la pêche sauvage à la dynamite il y a de nombreuses années). La plongée se déroule sur le côté est du récif principal où on se balade entre la multitude de colonnades couvertes de coraux. Au nord du récif principal, on peut observer des requins pointes blanches. C’est un très beau jardin de corail très densément peuplé par la faune récifale classique. En fin de plongée, après avoir longé le récif principal main droite, nous avons pu y admirer de très grosses anémones rouges protégées vaillamment par des poissons clowns très territoriaux !
Nous quittons le site de plongée après le repas pour rejoindre la zone de Fury Shoals plus au nord, que nous atteignons en milieu de soirée. Le Jessica mouille sur le récif de Sataya, à côté d’un autre navire, le « Princess Diana », qui n’est autre que le bateau qui avait accueilli notre toute première croisière plongée en Mer Rouge, il y a 10 ans, époque à laquelle il était affrété par Anthias Plongée.
Voici donc le résumé de cette troisième journée :
Plongée #10 : Sataya (Zone de Fury Shoals)
Le site de Sataya est un énorme récif de plus de 1,5 km de long. Il abrite un lagon très protégé. et il est possible de plonger en partant de la pointe sud et en remontant vers le nord en longeant la barrière de corail main gauche. Ce n’est pas la plus belle plongée de la croisière, néanmoins le retour main droite dans le jardin de corail à 8-9 mètres de profondeur est très sympa.
Après la plongée, notre DP Amr nous propose de nous équiper en Palmes/Masques/Tubas pour aller à la rencontre des dauphins qui ont élu domicile au nord-ouest dans le lagon. En fait une colonie de dauphins à long bec (Stenella longirostris) s’y est installée. Quand nous les avons côtoyés, la colonie était assez importante, avec plusieurs mâles dominants, chacun suivi par son harem de 7 ou femelles et chaque femelle accompagnant son petit. Inutile de vous dire que le spectacle était grandiose. Après environ 30 minutes de PMT, nos zodiacmen nous ont rappelés pour rejoindre le bord, quitter le mouillage et reprendre la mer vers le site suivant.
Plongée #11 : Sha’ab Claudio (Zone de Fury Shoals)
Le site de Sha’ab Claudio porte le nom d’un photographe semble-t-il qui aimait ce spot pour son ambiance particulière. En effet, il est composé de larges tunnels, failles, et grottes, amenant de fabuleuses ambiances de lumière, propices à la méditation (oui, même sous l’eau !). On se plaît à se promener dans ces dédales de roche ou le corail foisonnant alterne avec la roche brute, et où la température de l’eau semble varier de plusieurs degrés à chaque entrée dans les tunnels. J’ai trouvé la première entrée du labyrinthe, mais ayant mal écouté le briefing du DP (je sais, ce n’est pas bien !), je ne m’y suis pas aventuré. Par contre, j’ai trouvé le deuxième labyrinthe qui était très sympa. En arrivant au nord du récif, il y a deux belles anémones rouges. Le retour s’effectue main droite en longeant le jardin de corail magnifique. Sur le retour, j’ai pu observer pour la première fois une grosse étoile de mer achanthaster pourpre (Achanthaster planci) dévoreuse de corail (j’ai appris qu’elle est aussi appelée « Couronne du Christ » ou de façon plus humoristique « Coussin de belle-mère »).
Nous quittons ce site magique pour quelques heures de navigation afin de rejoindre la zone de l’ile de Wadi Gimal, ile de sable qui peut servir de refuge pour la nuit.
Plongée #12 : El Shleniat Wared a.k.a Shiriniat (Zone de Wadi Gimal)
Nous arrivons sur ce site en fin d’après-midi, nous effectuerons donc une plongée « crépusculaire ». sur cette plongée, on se fait larguer d’un semi-rigide et on fait le tour de l’îlot au nord du récif principal, pour rentrer plein sur en longeant main gauche le récif. Le jardin de corail est luxuriant, et la vie est extrêmement développée. Avec la nuit qui tombait, j’ai trouvé l’orientation sur le site assez complexe, du fait des nombreux renfoncements et des patates de roche. Nous étions plusieurs bateaux sur le site et nous avons pu croiser la route de plongeurs sillonnant le site en scooters sous-marins ainsi qu’un plongeur GUE « solo diver » en combinaison étanche occupé à faire des aller-retours ! En arrivant sur le flanc sud, j’ai eu la chance de pouvoir observer (pas très longtemps) deux calmars, dont un a semblé très intrigué par ma présence ! Malheureusement, je n’ai pas pu identifier avec certitude l’espèce en question.
Voici donc les résumé de cette quatrième journée de croisière :
Plongée #13 et #14 : Sha’ab Sharm (Zone de Marsa Alam)
Sur ce site, très similaire à celui de Panorama Reef (plus au nord vers Safaga), on peut faire deux belles plongées : une sur le plateau est (le matin pour profiter de l’ensoleillement) et l’autre sur le plateau ouest (bien évidemment en deuxième plongée !). Les 2 plateaux sont couverts de corail avec toute la faune récifale classique. Sur la première plongée, j’ai pu observer un énorme poisson coffre jaune femelle (Ostracion cubicus) ainsi qu’une tortue débonnaire qui s’est laissée admirée par tous les plongeuses et plongeurs présents ! Sur la deuxième plongée (plateau ouest), nous avons effectuée une dérivante (quasiment une des seules de la croisière, mais au cours de laquelle j’ai pu étrenner mon « hook » !) et nous avons pu voir plusieurs requins : gris de récif, pointes blanches. J’ai même eu le « coup de bol » de dénicher une raie torpille panthère (Torpedo panthera) bien cachée sous le sable !
Après la plongée, nous reprenons la mer vers le nord pour rejoindre la zone de Marsa Alam. Durant le trajet, des bancs de dauphins tursiops (Tursiops truncatus) nous ont accompagnés et ont réalisés quelques sauts hors de l’eau, au plus grand plaisir des occupants du Jessica !
Plongée #15 : Abu Dabbab 3 (Zone de Marsa Alam)
Nous arrivons en fin d’après sur le site de Abu Dabbab 3. Nous y faisons encore une plongée crépusculaire ! Ce site est assez fréquenté de jour par les bateaux « daily » et c’est un bon endroit pour passer la nuit (d’autant plus que Amr projette de nous faire faire nos dernières plongées sur Elphinstone qui n’est qu’à environ 35 à 40 minutes de naviagation). Nous mouillons au sud du récif et les palanquées peuvent l’explorer soit en partant main droite , soit main gauche. Encore une fois, c’est un beau jardin de corail. La plongée crépusculaire nous permet de voir sortir les oursins diadème et cuir, les tritons, plein de serpents annelés ! Nous avons aussi la chance de tomber « nez à nez » avec une énorme danseuse espagnole (Hexabranchus sanguineus) ainsi qu’un grand pleurobranche (Pleurobranchus grandis), personnellement, je n’en avais jamais vu !
Voici donc le résumé de cette avant-dernière journée de plongée :
Plongée #16 et #17 : Elphinstone Reef (Zone de Marsa Alam)
Nous terminons la croisière par 2 plongées matinales sur le site d’Elphinstone. La première sera consacrée à l’exploration du plateau nord et du versant est, tandis que la seconde se concentrera sur l’exploration du plateau sud. Pour la première, nous avons été largués près du récif principal, sommes allés à la pointe extrême nord du plateau, avons fait demi-tour, et en économisant notre palmage, et notre gaz, nous avons réussi à rejoindre le bateau, mouillé au sud ! La plongée nous a permis de croiser à plusieurs reprises un gros napoléon qui m’a rappelé « Jojo le Napo », jeune napoléon farceur que j’avais rencontré lors de ma croisière BDE il y a 4 ans. Sur la fin de la plongée, à la pointe sud, j’ai pu observer un grand barracuda solitaire (Sphyraena barracuda) à la station de nettoyage ! Pour la deuxième plongée, nous nous sommes concentrés sur l’ambiance générale du site, un peu de nostalgie dans nos têtes… J’ai tout de même déniché une murène de java bien cachée derrière des coraux mous sur le versant ouest !
Vous l’aurez bien compris, nous sommes rentrés d’Égypte avec des images plein les yeux et des souvenirs plein la tête ! Cette croisière est vraiment très plaisante, elle donne accès à des sites lointains, et donc peu plongés, et l’observation d’espèces encore jamais rencontrées a été un ravissement de chaque instant en immersion. Néanmoins les longues heures de navigation doivent être bien prises en compte par les plongeurs sujets au mal de mer qui envisagent de faire cette croisière.
A ce jour, j’ai effectué 5 séjours croisière plongée en Mer Rouge, et je place cette croisière sur la deuxième marche de mon podium personnel (la première place étant attribuée à la croisière BDE). Le seul regret que je pourrais formuler serait dû au fait que quelques sites de plongées sur la zone de St John’s Reef étaient interdits d’accès (comme les sites autour de White Rock, notamment le site de Abu Rhalarhip a.k.a. « Caves ») du fait de manœuvres de la marine égyptienne dans cette zone… Ce sera pour la prochaine fois !
Les vidéos résumant cette croisière sont disponibles directement depuis ma chaîne YouTube, elles compilent les meilleurs moments de nos plongées. Quant à vous, avez-vous vous aussi déjà effectué la croisière St John’s Reef ? Qu’en avez-vous retenu ? Merci d’avance pour vos retours !
J’ai glané sur internet les divers plans de site pour illustrer mon billet (et je remercie mon ami C. pour m’avoir aidé là-dessus), si cela pose problème merci de me demander de les retirer, je le ferai sans problème.
Cher Philippe, merci pour cet avant gout de la Saint John’s …
Nous sommes dans la dernière ligne droite avant notre croisière, nous partons fin Mai 2017 …
Sans doute ne plongerai je pas sur tous les sites, un peu de repos ne sera pas du luxe pour récupèrer, plonger en toute sécurité et surtout profiter du Bateau 🙂
Merci pour le partage je te ferai un debrief au retour !
Merci Nathalie, sans les images, cela reste un peu fade ! Mais patience, elles vont arriver !
Merci Philippe!
Beau reportage auquel je ne manquerai pas de me référer lorsque j’irai en mer rouge… Fatalité j’ai envoyé des adresses de croisiéristes à mon « binôme préféré » hier… Tu as eu l’air satisfait du tien…
Hâte de voir tes images!
😉
Merci à toi Anne d’avoir pris le temps de me lire ! Les croisiéristes qui opèrent pour les francophones en Mer Rouge ne sont pas si nombreux que cela ! on peut les compter sur les doigts d’une main ! Pour nous, c’était confortable, sans être luxueux, juste ce que je recherche !
Et quelle chance d’avoir pu voir ce superbe requin baleine!! J’ai pris bonne note du nom du spot où tu l’as croisé 🙂
Oui Elphinstone est un fameux site ! On a toujours la chance normalement de voir du gros là-bas !
Le bestiaire de la semaine :
Alcyonaire de Klunzinger (dendronephthya klunzingeri)
Anémone cuir (heteractis crispa)
Anémone magnifique (heteractis magnifica)
Baliste à queue blanche (sufflamen albiacaudatus)
Baliste à tête jaune (balistoides viridescens)
Baliste bleu (odonus niger)
Baliste picasso (rhinecanthus assasi)
Baliste strié (balistapus undulatus)
Barbier orange (pseudanthias squamipinnis)
Barracuda à nageoires noires (sphyraena qenie)
Benitier (tridacna squamosa)
Castagnole bicolore (chromis dimidiata)
Chirurgien à queue jaune (zebrasoma xanthurum)
Chirurgien brun noir (acanthurus nigrofuscus)
Chirurgien strié (ctenochaetus striatus)
Chirurgien voilier (zebrasoma desjardinii)
Chromodoris annelé (chromodoris annulata)
Chromodoris pyjama (chromodoris quadricolor)
Comatule dents de scie (oligometra serripinna)
Corail à cônes (hydnophora exesa)
Corail à verrue (pocillopora damicornis)
Corail de feu (millepora dichotoma)
Corail orgue (tubipora musica)
Crabe nageur rosé (charybdis paucidentata)
Crevette nettoyeyse zébrée (stenopus hispidus)
Danseuse espagnole (hexabranchus sanguineus)
Demoiselle à ventre blanc (amblyglyphidodon leucogaster)
Demoiselle bonbon (dascyllus aruanus)
Demoiselle domino (dascyllus trimaculatus)
Demoiselle sergent major (dascyllus abudefduf vaigensis)
Etoile de mer couronne d’épines (archanthaster planci)
Etoile de mer égyptienne (gomophia egyptiaca)
Fistulaire de Commerson (fistularia commersonii)
Fusilier de suez (caesio suevica)
Fusiller strié (caesio striata)
Gaterin à points noirs (plectorhinchus gaterinus)
Girelle clown (coris aygula)
Girelle paon lyre (thalassoma lunare)
Gorgone éventail (subergorgia hicksoni)
Grand pleurobranche (pleurobranchus grandis)
Labre à joues rayées (cheilinus digrammus)
Labre à poitrine rouge (cheilinus fasciatus)
Labre constellé (anampses caeruleopunctatus)
Labre d’abudjubbe (cheilinus abudjubbe)
Labre des mollusques (pseudodax moluccanus)
Labre nettoyeur de Mer Rouge (larabicus quadrilineatus)
Labre oiseau (gomphosus caeruleus)
Méduse aurélie (aurelia aurita)
Mérou céleste (cephalopholis argus)
Mérou corail de mer rouge (plectropomus pessuliferus marisrubri)
Mérou loutre (epinephelus tauvina)
Mérou paon (cephalopholis argus)
Murène géante (gymnothorax javanicus)
Murène ondulée (gymnothorax undulatus)
Nason à éperons oranges (naso lituratus)
Oursin diadème (diadema setosum)
Oursin mitre (tripneustes gratilla)
Peigne iridescent (pedum spondyloideum)
Perche de sable à tâche noire (parapercis hexophthlana)
Perroquet bicolore (cetoscarus bicolor)
Perroquet brûlé (chlorurus sordidus)
Perroquet rouillé (scarus ferrugineus)
Platax à grandes ailes (platax teira)
Poisson ange empereur (pygoplites imperator)
Poisson ange geographe (pygoplites maculosus)
Poisson ange lyre (genicanthus caudovittatus)
Poisson ange royal (pygoplites diacanthus)
Poisson clown à 2 bandes (amphiprion bicinctus)
Poisson cocher de Mer Rouge (heniochus intermedius)
Poisson cochon de Diane (bodianus diana)
Poisson coffre jaune (ostracion cubicus)
Poisson écureuil à sabre (sargocentron spiniferum)
Poisson faucon de Forster (paracirrhites forsteri)
Poisson lézard bigarré (synodus variegatus)
Poisson licorne (naso brevirostris)
Poisson Napoléon (cheilinus undulatus)
Poisson papillon cocher (chaetodon auriga)
Poisson papillon côtelé (chaetodon austriacus)
Poisson papillon jaune (chaetodon semilarvatus)
Poisson papillon orange (chaetodon paucifasciatus)
Poisson papillon peint (chaetodon pictus)
Poisson scorpion barbu (scorpaenopsis barbata)
Poisson soldat à oeillères (myripristis murdjan)
Priacanthe commun (priacanthus hamrur)
Raie pastenague à tâches bleues (taeniura lymma)
Rascasse rayonnée (pterois radiata)
Rascasse volante (pterois volitans)
Requin baleine (rhinodon typus)
Requin gris de récif (carcharhinus amblyrhynchos)
Requin marteau (Sphryna lewini)
Requin pointe blanche (carcharhinus albimarginacus)
Rouget de mer rouge (parupeneus forsskali)
Rouget doré (parupeneus cyclostomus)
Sabelle indienne (sabellastarte indica)
Serpentine à bandes (myrichthys colubrinus)
Serpentine à pois (myrichthys maculosus)
Syngnathe à pointillés (corythoichthys schultzi)
Tetrodon masqué (arothron diadematus)
Thon à dents de chien (gymnosarda unicolor)
Tortue à écailles (eretmochelys imbricata)
Turbinaire jaune (turbinaria reniformis)
Ver plat ciel étoilé (thysanozoon nigropapillosum)
Vivaneau à rayures bleues (lutjanus coeruleolineatus)
Vivaneau doré (lutjanus fulviflamma)
Vivaneau noir et blanc (macolor niger)
Waouh ! Merci Cédric ! Ça montre la diversité de tout ce qu’on a vu !!!
Merci pour ce récit ! Nous partons dans 2 jours pour la même destination et avec le même bateau !
Juste un petit renseignement que je n’ai pas trouvé dans ton billet, quelle est la température de l’eau ?
Merci à toi Xavier !
L’eau était à 24 degrés, assez chaude pour le breton que je suis !
Encore une question à la veille du départ 😉 Les blocs sont-ils en DIN ou en étrier ?
l’Égypte est un pays moderne !
Tous les détendeurs de toutes confessions sont les bienvenus !