Pour les vacances de Pâques, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de retourner une nouvelle fois en Mer Rouge. Cette magnifique mer est en effet quasiment à nos portes, il existe une grande offre de séjours, que ce soit en hôtel/centre de plongée ou en croisière. Pour notre part, nous préférons sans conteste le principe de la croisière : les journées sont complètement organisées autour de la plongée. On plonge plusieurs fois par jour, on pense plongée, on parle plongée, on rêve plongée, et le dépaysement est total. Quand on ajoute à cela la possibilité de rejoindre des sites moins fréquentés que sur ceux accessibles depuis la côte, et que les croisiéristes s’arrangent toujours pour faire plonger le bord en décalage, le choix est vite fait !
Pour ce séjour, nous avons choisi de partir avec Dune, et de faire la croisière sud pour être au plus près de la frontière Soudano-Égyptienne. Comme à mon habitude ce petit billet n’aura pour but que de décrire la croisière, les plongées effectuées, et de vous donner envie d’y aller… Car il faut aller plonger en Égypte, c’est aussi une des conditions de stabilité de ce magnifique pays !
Phil
La RSE « Nouvelle Version », plus dure ou plus facile ?
La réforme de l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » a notamment remis au programme une démonstration technique qui fait beaucoup débattre le petit monde de l’école française de plongée. Je veux bien parler de l’épreuve de « Remontée Sans Embout de 25 mètres à 10 mètres », qu’on appelle plus communément la « Nouvelle RSE ». Pour avoir échangé avec quelques moniteurs, il m’est apparu que beaucoup d’entre eux (moi y compris) ne se sentaient pas très à l’aise avec l’enseignement de ce geste technique. L’objet de ce billet est donc de décortiquer cette épreuve, de tenter de décrire une progression possible pour son enseignement, et de faire un retour d’expérience sur ma façon de réaliser cette RSE, et de ce que j’en ai ressenti ! Je vais donc reprendre le texte intégral du MFT pour détailler très précisément ce qui est attendu du candidat, pour ensuite mettre en évidence les changements survenus.
Faut-il enchaîner les formations ou prendre son temps ?
Depuis que je suis devenu Moniteur Fédéral, j’ai dispensé quelques formations de tous niveaux. J’ai donc pu échanger en fin de formation avec bon nombre de stagiaires, sur des aspects « prospectifs ». Certains (ou certaines) d’entre eux se posent des questions si ils ou elles continuent et « enquillent » une autre formation ou alors si ils ou elles font une pause et mettent à profit du temps pour plonger, et donc améliorer leur pratique générale. J’ai donc pu côtoyer des plongeurs et des plongeuses avec des parcours de formation très divers, l’idée de ce billet est donc de faire le point sur les parcours possibles, sur des parcours que j’ai pu croiser et enfin d’apporter des éléments de réponse aux questions « existentielles » que se posent les stagiaires, du genre « Est-ce que je dois enchaîner chaque saison les formations Niveau 1 / Niveau 2 / Niveau 3 ou bien faut-il que je prenne mon temps ? ».
Trucs et astuces : Quelques méthodes de « mouillage » intéressantes
A chaque sortie plongée en club ou entre plongeurs autonomes, on se pose la question du spot de plongée, et malheureusement, on ne se pose pas préalablement la question de savoir quelle sera la méthode de mouillage qui sera utilisée pour garantir la sécurité des palanquées, à savoir, une mise à l’eau aisée, une descente et une remontée en sécurité, ainsi que divers autres éléments relatifs au confort des plongeurs (blocs au pendeur, barre de palier, …). De nombreuses fois, moi y compris, la prise de mouillage s’est faite sans anticipation préalable, ce qui peut ne poser de problème en soi, mais qui peut être préjudiciable en cas d’incident ou d’accident de plongée. Qui n’a jamais eu un mouillage qui chasse du fait de plongeurs et plongeuses qui descendent le long en se déhalant en tirant de tout leur poids et provoquant le dérapage de l’ancre sur le fond ? Pour remédier à cela, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de mettre noir sur blanc quelques bonnes pratiques. L’objectif de ce billet est donc de tenter de faire le tour de quelques techniques de mouillage pour vous permettre de vous garantir de plonger l’esprit serein !
L’examen de Guide de Palanquée : Comme un air de retour aux sources !
La Commission Technique Nationale de la FFESSM a publié une mise à jour du Manuel de Formation Technique (MFT) suite à son assemblée générale du 21 Mai 2016. Cette mise à jour vient notamment faire évoluer la formation et l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » (les dernières modifications au Manuel de Formation technique ont été portées le 5 Novembre 2016. Cette mise à jour a fait suite à une première modification que j’avais évoquée dans cet article et à la neutralisation de l’épreuve de RSE suite à des accidents survenus. La conséquence globale en était que deux épreuves en scaphandre déterminaient (de par leurs coefficients) l’obtention du diplôme de GP. Pour remédier à cela, la Commission Technique a statué. L’objet de ce billet est donc de refaire le tour des épreuves de l’examen Guide de Palanquée et d’apporter quelques commentaires personnels. Les nouveautés concernent notamment la « réintroduction » de la RSE, l’épreuve de 500 mètres capelé en palanquée, la descente dans le bleu et le vidage de masque à 40 mètres.
Comment ajuster son lestage ?
A chaque saison où je suis amené à former des plongeurs (de tous niveaux), j’insiste toujours sur le fait de veiller à avoir un lestage adapté. en effet, je vois trop souvent des plongeurs et plongeuses se charger en plomb de façon immodérée tout simplement à cause d’un manque de confiance en soi, de défaut de maîtrise des techniques d’immersion, ou de manque de maîtrise de l’équilibre. Il est en effet préoccupant de voir des plongeurs aguerris se lester avec une ceinture de plomb de 6 à 7 kilos, plus 1 à 2 kilos dans les poches à plomb de la stab, tout en plongeant avec un bloc 15 litres acier (de type gueuse !). L’approche du lestage a beaucoup évolué en quelques années : je me souviens quand j’ai débuté à pratiquer notre sport favori, les moniteurs et encadrants nous donnaient une règle d’or : 1 kg de plomb par 10 kg de poids ! (et nous plongions sans gilet à l’époque). Alors comment identifier le bon lestage, quels rituels faut-il mettre en place, et quel équipement utiliser ? C’est ce que je vais tenter de détailler dans la suite de ce billet.
Bilan de l’année 2016
A l’occasion de cette nouvelle année, je vous adresse à toutes et tous mes meilleurs de vœux de santé, et de bonheur. Bien entendu, je vous souhaite de réaliser les plongées dont vous rêvez depuis des années, peut-être cette année sera l’occasion pour vous d’effectuer le voyage de vos rêves, la croisière magique ou le safari plongée dépaysant dont vous vous souviendrez tout le reste de votre vie ! A l’occasion de cette nouvelle année, j’ai effectué un toilettage du look du blog pour le rendre plus épuré et plus dans l’air du temps. Je me suis aussi dit qu’après quelques années d’activité sur la toile, il était intéressant de dresser le bilan du niveau de « popularité » de mon modeste petit journal en ligne.
J’ai ouvert le site en Mai 2009, cela fait donc maintenant un peu plus de sept ans (déjà !) que je l’alimente avec mes récits de voyage, mes retours d’expérience (bons ou mauvais, avec le maximum de transparence), et mes réflexions principalement destinées à aider les stagiaires du Niveau 1 au Niveau 4 pour leur permettre d’appréhender des techniques, et les moniteurs pour leur donner des outils dont l’appropriation se veut assez simple.
VDM : Vie de M… ou… Vidage de Masque ?
J’ai eu récemment à intervenir pour aider des copains moniteurs qui se sentaient démunis face à un stagiaire préparant le Niveau 1 qui présentait de grandes difficultés quant à la réalisation du vidage de masque. J’ai donc proposé mon aide pour tenter de lui permettre de remédier à cet obstacle dans l’apprentissage de ce geste technique. Mon intervention m’a donné l’idée de remettre sur le papier une petite progression pour faciliter l’apprentissage de cet exercice. Voici donc quelques petits trucs destinés aux plongeurs débutants (et confirmés) qui ont encore des appréhensions par rapport à cette compétence. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une liste définitive, mais plutôt d’une progression à effectuer petit à petit (comme un ensemble de petits trucs à connaître) pour simplement être capable de réaliser un vidage de masque de façon détendue et fluide. Comme toujours, mon article n’est pas le premier (ni le dernier) sur ce point ! En effet, on trouve de nombreux articles sur le net sur ce sujet, je citerai comme point d’entrée celui-ci.
Trucs et Astuces : La boite « SOS Phiphi »
Un des éléments de mon équipement que j’emmène toujours avec moi lorsque je pars plonger en autonomie ou en encadrement, c’est une petite boite dans laquelle on trouve un joyeux bric-à brac. Je l’appelle la boite « SOS Phiphi ». Cette boite m’a permis plusieurs fois de « sauver » des plongées, aussi bien pour moi, que pour des plongeurs que j’encadrais, voire des plongeurs d’autres palanquées. Qui n’a jamais été confronté à la sangle du masque qui se casse trois minutes avant la mise à l’eau ? Je trouve cette boite tellement indispensable, que j’ai inscrit son contenu dans le cursus de formation des plongeurs Niveau 3. Voici donc ce qu’elle renferme ! La liste qui est présentée ci-dessous n’est qu’une suggestion de ce que je peux trouver utile, il est bien entendu possible de la modifier et de l’enrichir.
Plongées automnales en région varoise
Chaque année, avec S., ma binôme préférée, nous nous réservons quelques jours pour aller tremper nos palmes dans les eaux turquoises de la Mer Méditerranée. Cette année avait aussi une saveur particulière, car nous avons pu revoir ma fille L. qui s’est installée dans la région depuis juillet 2016. Nous avons donc établi notre camp de base à Fréjus. Pour changer et ne pas toujours plonger sur les mêmes sites, nous avons profité de la présence professionnelle de mon ami Armand au Centre de Plongée H2O à Sainte-Maxime. Cette escapade m’a aussi permis de rencontrer Éric, Directeur de Plongée du Club de Plongée associatif de l’Escalet à Ramatuelle, avec qui j’entretiens des relations depuis quelques années au travers des réseaux sociaux. Comme à mon habitude, je vais vous détailler les plongées effectuées avec ces 2 centres, dans l’espoir de vous donner envie d’aller vous aussi vous mouiller là-bas.