Chaque année, avec S., ma binôme préférée, nous aimons nous offrir une escapade au soleil pour ré-alimenter notre stock de vitamine D. Nous prenons toujours soin de choisir une destination pour laquelle nous pourrons effectuer quelques plongées et quelques randonnées. Après être retournés à L’estartit plonger avec notre amie Gemma, nous avons opté pour une destination atlantique : l’archipel de Madère. Comme à mon habitude, voici donc un compte-rendu qui vous donnera peut-être l’envie d’aller tremper vos palmes dans les eaux turquoises de ces îles portugaises…
Phil
Comment se déroule une journée d’examen initiateur FFESSM ?
J’ai suivi la formation « TSI » (Tuteur de Stage Initiateur) en octobre 2015, car je souhaitais pouvoir accompagner au sein de mon club les plongeurs et plongeuses désireux de « passer du côté obscur » et d’acquérir les compétences pédagogiques pour enseigner notre passion. J’ai mis en œuvre une première fois cette qualification lors de la saison 2015/2016, mais, à titre personnel, je ne m’y suis pas épanoui, en effet, je n’y ai pas retrouvé ce plaisir pris à former des plongeurs, les voir acquérir des compétences, et plonger de leurs propres palmes. Et bien qu’ayant été plusieurs fois amicalement sollicité pour aller plus loin et passer le diplôme de Moniteur Fédéral 2ème Degré, je n’ai jamais donné suite… Cependant, cette année j’ai remis le couvert pour former au diplôme d’initiateur club FFESSM deux stagiaires de mon club, les sympathiques A. et M., tous deux plongeurs Niveau 3 désireux de participer à la vie de la commission technique de notre association. Nous avons organisé une équipe de 3 moniteurs TSI (avec mes amis C. et D.) pour nous partager la tâche, et avons bénéficié de la supervision en fin de formation de mon ami T., remarquable MF2 et qui est quelque part mon mentor… L’idée de ce billet est donc de raconter le déroulé d’une journée d’examen pour en démystifier le contenu…
les 5 qualités d’un (bon) moniteur
En août 2018, j’avais publié un billet tentant de lister les dix qualités qu’un (bon) Guide de Palanquée se devait d’avoir. Cet article, inspiré d’une publication de Gaël Chatelain, bloggeur bien connu dans le monde du management, m’avait permis d’échanger avec bon nombre de plongeurs/plongeuses et de moniteurs/monitrices. L’idée saugrenue m’est donc venue d’écrire le même genre d’article mais appliqué cette fois au moniteur(trice) de plongée FFESSM. Il faut bien entendu prendre ce que je vais vous soumettre avec du recul, un peu de bonne humeur, et surtout de la bienveillance !
Quelques exercices pour muscler sa trompe d’eustache…
Il y a quelques années (en fait, avant que je ne me décide à animer ce blog), j’avais écrit un article sur le site web de mon club au sujet des techniques permettant de prendre conscience de l’existence de ses propres trompes d’eustache et proposé quelques exercices pour en faciliter l’ouverture. La rencontre avec des jeunes stagiaires « Plongeur Niveau 1 » m’a poussé à remettre le nez dans cet article et je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de le remettre à jour… Ce billet va donc présenter succinctement la physiologie de l’oreille, rappeler brièvement les techniques d’équilibrage, et proposer un programme de musculature de la trompe d’eustache pour aider à faciliter les manoeuvres de béance tubaire.
Qu’y a-t-il dans la nouvelle version du MFT ?
La FFESSM est la fédération délégataire de l’état pour la définition et l’application du Code du Sport en France, pour la spécialité plongée en scaphandre. La déclinaison opérationnelle de ce code est effectuée dans le Manuel de Formation Technique, destiné aux encadrants et aux moniteurs. Ce manuel définit pour chaque qualification, et pour chaque brevet les diverses compétences et aptitudes à acquérir pour prétendre à exercer les prérogatives associées à un diplôme obtenu. Ce manuel est régulièrement mis à jour afin de prendre en compte des évolutions dans les pratiques. Le 13 Février 2019, une mise à jour assez importante a eu lieu, tant sur la forme que sur le fond. Le but de ce billet est donc d’en présenter les grandes lignes : L’idée ici n’est pas de regarder dans le détail chaque modification intervenue, et les conséquences associées sur les cursus de formation, mais plutôt de donner l’esprit général des changements survenus dans le manuel…
Un programme de formation Nitrox Confirmé
De mon point de vue, la plongée au Nitrox présente d’indéniables avantages par rapport à la plongée à l’air (j’avais déjà écrit un billet sur ce sujet en juin 2018, je ne reviendrai donc pas dessus). La formation « Plongeur Nitrox Confirmé » qui s’adresse à des plongeurs au minimum titulaire du brevet de Plongeur Niveau 2 FFESSM (ou équivalent) permet d’appréhender l’usage du Nitrox, non seulement en « mélange fond » mais aussi en « mélange décompression », notamment en manipulant des mélanges très riches en oxygène, voire de l’O2 pur. L’idée de ce billet est donc de proposer un programme de formation pour en voir les différents aspects et permettre l’utilisation du Nitrox en toute sécurité.
Vous êtes ceinture ou poches à plomb ?
À l’époque où j’ai démarré la « plongée en scaphandre autonome » (il y a « quelques » semaines ), il n’ y avait pas d’autre solution pour se lester que de se procurer une ceinture de lest, et de la garnir généreusement de plombs de 1 kg (qu’on coulait souvent soi-même !). La règle qu’on employait pour déterminer le nombre d’éléments sur la ceinture était simple et arithmétique : on mettait 1 kg de plomb pour 10 kg de poids ! ainsi si on pesait 70 kg, on plaçait 7 plombs de 1 kg sur la ceinture ! Les choses ont bien changé (fort heureusement), l’idée de ce billet est donc de faire le point sur les systèmes de lestage à notre disposition aujourd’hui, et de vous faire partager ma vision (qui peut bien sûr être contestée, je ne prétends pas détenir la vérité absolue !).
Bilan de l’année 2018
Comme chaque année, je vous souhaite tout le bonheur possible et je vous adresse mes meilleurs vœux de santé (qui est, à mes yeux, le seul bien le plus important que nous possédions). C’est aussi pour moi l’occasion de vous souhaiter de réussir pleinement tous vos projets personnels et/ou professionnels et bien entendu de plonger le plus souvent que vous le pourrez ! Si vous êtes en train de préparer un brevet de quelque école de plongée que ce soit, je vous souhaite la plus grande réussite, et si vous ne faites « que » plonger pour votre propre plaisir, et bien dans ce cas, je vous souhaite les plus belles rencontres subaquatiques, comme les requins marteaux de Daedalus Reef que j’ai pu côtoyer cette année. Ce début d’année est aussi classiquement le moment du bilan et de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur sur l’activité générée autour de ce blog. Je rappelle que je ne tire aucun revenu au travers de mes publications, et que je ne suis le représentant d’aucune marque de plongée, l’indépendance et la transparence étant pour moi des valeurs cardinales.
Comment ne plus courir après mes palmes ?
Lorsque nous partons pratiquer notre activité favorite, nous stockons en général plus ou moins bien notre matériel sur le bateau. Certains d’entre eux sont bien conçus et spacieux, de ce fait ils permettent facilement d’isoler ses palmes près de son scaphandre personnel, ou bien de les accrocher sur un rack les unes à côté des autres sur le pont de mise à l’eau (comme sur les navires de croisière en Mer Rouge par exemple). Par contre, quand on plonge depuis un semi-rigide, il est très courant que les palmes se retrouvent empilées les unes sur les autres devant la console, et cela peut être la cause d’un mélange qui peut amener stress et énervement lors de la mise à l’eau. L’idée de ce billet est donc de vous donner quelques idées pour éviter d’avoir « à courir » après vos palmes avant ou après la plongée (en plus c’est assez difficile sur un semi-rigide ! ).
La croisière SuperMix, c’est Magix !
Tous ceux et celles qui ont déjà goûté à la Mer Rouge le savent bien, cette mer agit comme un aimant pour tous les plongeurs qui y ont trempés leurs palmes. J’ai déjà effectué plusieurs croisières au départ d’Hurghada ou de Port Ghalib (je n’ai d’ailleurs pratiqué la Mer Rouge qu’avec cette formule), et je gardais un souvenir ému de la croisière nord que j’avais effectuée en 2011 avec S., ma binôme préférée, et mes deux filles A. et L., alors âgées de 19 et 16 ans. Après avoir effectué une « B.D.E. » (appelée aussi « Triangle d’or », car elle permet de plonger aux Îles Brothers, à Daedalus Reef et sur Elphinstone Reef), en 2013, et une « St John’s Reef » en 2017, j’ai voulu proposer à A. et L. de partager ces moments intenses de rencontre avec les grands pélagiques (et le grand frisson qui en découle) comme les marteaux de Daedalus et les longimanes d’Elphinstone… C’est donc en octobre 2018 que ce rêve éveillé s’est concrétisé. Comme à mon habitude, je vais faire un compte-rendu de cette croisière, et qui sait, cela vous donnera peut-être envie de plonger au Paradis !