Lorsque j’ai obtenu mon diplôme de Moniteur Fédéral 1er Degré en Juin 2008, j’ai signé la « Charte du Moniteur Fédéral« . Cette charte définit les droits, devoirs, et engagements du moniteur avec les plongeurs qu’il est amené à former, avec ses pairs et avec les instances dirigeantes de la FFESSM. La charte stipule notamment que « Chaque moniteur fédéral FFESSM prend l’engagement moral […] d’actualiser ses connaissances pratiques, pédagogiques, environnementales, théoriques, conditions nécessaires au maintien et à la jouissance de son statut« . Cette phrase, assez générale, signifie bien évidemment que tout moniteur se doit de tenir à jour sa connaissance du Manuel de Formation Technique, mais aussi qu’il doit continuer à être capable de réaliser des démonstrations techniques (du type assistance, sauvetage, envoi du parachute… Mais comment un moniteur peut-il faire pour maintenir ses compétences à jour ? Je vais détailler dans la suite la pratique que nous avons déployée dans mon club et qui me parait profitable.
Phil
Trucs et astuces : Comment établir le contact avec les céphalopodes ?
Parmi tous les animaux que l’on peut avoir l’occasion d’observer de près pendant une immersion, Il y a un groupe que j’affectionne particulièrement, celui des céphalopodes. En effet, ces animaux font partie des rares espèces avec qui une réelle interaction peut se mettre en place avec le ou la plongeuse qui a la chance de pouvoir en contempler. L’intelligence de ces animaux est réellement bluffante (vous avez certainement déjà pu voir sur YouTube cette vidéo où l’on voit un poulpe ouvrir un bocal), ce sont des animaux sociaux, qui sont empreints de curiosité et qui n’hésite pas à venir « au contact ». Néanmoins, ils restent craintifs. Dans cet article, je vais tenter de partager avec vous quelques trucs que j’ai pu glaner au cours de mes immersions et qui m’ont parfois permis d’avoir des échanges très émouvants voire impressionnants avec ces animaux.
Rapa Nui : Moaïs, coraux et visibilité
Comme chaque année, avec S. ma binôme préférée, nous avons choisi une destination éloignée pour nos vacances d’été. En effet, nous nous sommes déplacés au Chili pour près d’un mois. Nous en avons aussi profité pour réaliser un rêve de gamin (en ce qui me concerne), puisque nous avons profité de ce voyage pour passer une semaine sur l’Île de Pâques, de son nom polynésien, Rapa Nui. La découverte de ce confetti posé au milieu de l’Océan Pacifique a été un grand moment de nos vacances, tant les fameuses statues sont un ravissement de chaque instant, et apportent un questionnement sur les orientations que peut prendre une société… Le mystère qu’elles portent quant à leur signification exacte, la façon dont elles ont été transportées d’un bout à l’autre de l’île, porte aussi un certain romantisme. Au-delà de ces statues, nous en avons aussi profité pour découvrir les fonds autour du petit village de Hanga Roa, seul village de l’île. Voici don un petit compte-rendu, qui je l’espère vous donnera l’envie d’aller découvrir cet endroit magnifique, malgré la distance et la durée de transport (18 heures de vol depuis la métropole).
Comment bien faire le check des blocs ?
Dernièrement, une publication sur Facebook a attiré mon attention. Il s’agissait d’un partage d’un article dans le groupe « La plongée et ses accidents. Comment y remédier ? » qui citait un article sur le site Divemonkey, qui s’intitulait « Le 1/4 de tour qui tue« . Cet article a amené un débat (pas toujours très poli), a été partagé près de 100 fois et a amené près de 80 commentaires en 48 heures. Je n’ai pas voulu intervenir dans ces échanges, car le souvenir d’une mésaventure arrivée à un de mes binômes de plongée m’a fait profondément évoluer sur cette histoire du quart de tour. Pour faire un retour d’expérience, en toute transparence, je vais vous conter ici les faits aux quels nous avons été confrontés pour ensuite donner mon analyse et quelques recommandations qui me paraissent de bon sens. Les faits se sont déroulées lors de vacances sur l’Île de Gozo, en Avril 2011, il y a maintenant quelques années. Nous étions partis en groupe d’amis pour effectuer une semaine de plongée en autonomie totale. La plupart des plongeurs du groupe étaient tous au minimum Niveau 3 (hormis ma fille cadette qui, bien que mineure, avait son niveau 2).
Et de 10 000 !
Depuis plusieurs années, j’ai publié sur la plateforme Slideshare tout un ensemble de supports de cours théoriques dédié aux formations sur les différents brevets et qualifications de plongeur délivrés par la FFESSM. Un de ces supports vient de passer la barre des 10 000 consultations, il s’agit du support de cours sur la réglementation, orienté vers les stagiaires préparant le Brevet de Plongeur Niveau 2 FFESSM. Au delà du plaisir que peut m’apporter la popularité de ces supports, je vais revenir dans ce cours billet sur quelques éléments statistiques.
Camaret : Des Explos avec le Club Léo !
Chaque année, à l’occasion du pont de l’Ascension, mon club profite de ce week-end prolongé pour organiser une sortie plutôt orientée vers les plongeurs débutants et les nouveaux autonomes.La philosophie de cette sortie est d’assurer un auto-encadrement des plongeurs PE20 (ou Niveau 1 pour parler brevet plutôt qu’aptitudes ), et de « lâcher dans le grand bleu » les plongeurs PA20, tout en permettant aux plongeurs confirmés de réaliser de belles explorations. Pour cette saison, l’équipe de nos plongeurs a posé ses sacs de plongée au bout du monde, près de la terre de mes ancêtres, à savoir à Camaret sur Mer, pour profiter des beautés de la pointe de la Bretagne grâce au Club Léo Lagrange.
Trucs et astuces : Comment bien se comporter lors d’une rencontre avec un squale
Depuis que j’anime ce modeste blog, je tente de raconter mes voyages, d’apporter des retours d’expérience (bons ou mauvais) et de donner des conseils, des trucs et des astuces. Je fais partie de ces individus impressionnés par les grosses bestioles avec de grands ailerons, à savoir les requins. Ces animaux présentent une telle adaptation à leur milieu, ont un tel comportement de super prédateur qu’ils me fascinent totalement. À mon sens, j’ai eu de trop rares occasions de pouvoir en observer. Mis à part les squales bretons (nos très sympathiques grandes roussettes), je n’ai pu en observer que lors de voyages à l’étranger : un requin soyeux en balade au large de Shark Reef, un banc de requins marteau lors d’une croisière BDE, les requins indonésiens dans le parc de Komodo (et plus spécialement sur le site de Castle rock), « mon premier » requin baleine à Elphinstone… Quand j’échange dans mon entourage, je rencontre beaucoup de personnes craintives, voire terrorisées à l’idée de se retrouver « nez à museau » avec un requin ! L’idée de ce billet m’est donc venue de compiler et de restituer quels sont les bons comportements à adopter quand on rencontre un squale.
St John’s Reef ? On kiffe !
Pour les vacances de Pâques, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de retourner une nouvelle fois en Mer Rouge. Cette magnifique mer est en effet quasiment à nos portes, il existe une grande offre de séjours, que ce soit en hôtel/centre de plongée ou en croisière. Pour notre part, nous préférons sans conteste le principe de la croisière : les journées sont complètement organisées autour de la plongée. On plonge plusieurs fois par jour, on pense plongée, on parle plongée, on rêve plongée, et le dépaysement est total. Quand on ajoute à cela la possibilité de rejoindre des sites moins fréquentés que sur ceux accessibles depuis la côte, et que les croisiéristes s’arrangent toujours pour faire plonger le bord en décalage, le choix est vite fait !
Pour ce séjour, nous avons choisi de partir avec Dune, et de faire la croisière sud pour être au plus près de la frontière Soudano-Égyptienne. Comme à mon habitude ce petit billet n’aura pour but que de décrire la croisière, les plongées effectuées, et de vous donner envie d’y aller… Car il faut aller plonger en Égypte, c’est aussi une des conditions de stabilité de ce magnifique pays !
La RSE « Nouvelle Version », plus dure ou plus facile ?
La réforme de l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » a notamment remis au programme une démonstration technique qui fait beaucoup débattre le petit monde de l’école française de plongée. Je veux bien parler de l’épreuve de « Remontée Sans Embout de 25 mètres à 10 mètres », qu’on appelle plus communément la « Nouvelle RSE ». Pour avoir échangé avec quelques moniteurs, il m’est apparu que beaucoup d’entre eux (moi y compris) ne se sentaient pas très à l’aise avec l’enseignement de ce geste technique. L’objet de ce billet est donc de décortiquer cette épreuve, de tenter de décrire une progression possible pour son enseignement, et de faire un retour d’expérience sur ma façon de réaliser cette RSE, et de ce que j’en ai ressenti ! Je vais donc reprendre le texte intégral du MFT pour détailler très précisément ce qui est attendu du candidat, pour ensuite mettre en évidence les changements survenus.
Faut-il enchaîner les formations ou prendre son temps ?
Depuis que je suis devenu Moniteur Fédéral, j’ai dispensé quelques formations de tous niveaux. J’ai donc pu échanger en fin de formation avec bon nombre de stagiaires, sur des aspects « prospectifs ». Certains (ou certaines) d’entre eux se posent des questions si ils ou elles continuent et « enquillent » une autre formation ou alors si ils ou elles font une pause et mettent à profit du temps pour plonger, et donc améliorer leur pratique générale. J’ai donc pu côtoyer des plongeurs et des plongeuses avec des parcours de formation très divers, l’idée de ce billet est donc de faire le point sur les parcours possibles, sur des parcours que j’ai pu croiser et enfin d’apporter des éléments de réponse aux questions « existentielles » que se posent les stagiaires, du genre « Est-ce que je dois enchaîner chaque saison les formations Niveau 1 / Niveau 2 / Niveau 3 ou bien faut-il que je prenne mon temps ? ».