Pour les vacances de printemps 2024, ma binôme préférée et moi avons jeté notre dévolu sur l’archipel des Açores pour y passer deux semaines afin de profiter du grand air, de faire quelques randonnées et quelques plongées. Notre choix s’est porté sur l’ile de São Miguel. En effet, cette ile est accessible par des lignes directes aériennes depuis Paris, et cela nous a paru un point intéressant pour découvrir cette destination. La plongée aux Açores est relativement développée avec des sites un peu mythiques tel que « Dollabarat », « Formigas », « Ambrosio » où l’on peut observer durant l’été de grands pélagiques, avec un peu de chance (requins baleines, raies mobulas, …). La période de Pâques n’étant pas propice, et ces sites étant situés en haute mer, nous n’y avons pas plongé. Comme à mon habitude, je vous propose un compte-rendu détaillé des plongées que nous avons effectuées.
Explo
Ça barbote à Lanzarote !
N’ayant pas pu plonger à Lanzarote en Février dernier du fait d’une immobilisation causée par un accident de moto relativement grave (qui m’avait laissé polytraumatisé et arrêté pendant plusieurs mois), je m’étais juré d’y tremper les palmes. Cela s’est réalisé plus rapidement que prévu, car nous y sommes allés avec S., ma binôme préférée, pour y passer une semaine de vacances avec un couple d’amis franco-belges résidant à Bruxelles : St. et P. Avec St. (ami de très longue date) nous avions déjà effectué une croisière mémorable en Mer Rouge, et cela nous a fait vraiment plaisir de passer du temps ensemble et de pouvoir retremper les palmes dans les mêmes eaux. Voici donc un compte-rendu de cette semaine d’immersions dans les eaux canariennes.
Du gros, du petit, et de la tortue
Comme j’ai coutume de le dire, certains spots de plongée ressemblent à de la drogue dure. L’Indonésie, la Polynésie française et la Mer Rouge en font indéniablement partie. Quand on a trempé une première fois les palmes dans un de ces endroits de rêve, on ne souhaite qu’une seule chose, c’est de pouvoir y retourner, et ce quelque soit la formule de voyage retenue, hôtel/plongées ou croisière. En Avril 2020, j’avais initialement réservé une croisière plongée en Mer Rouge pour ma binôme préférée et moi. Deux confinements successifs et une chimiothérapie m’ont conduit à reporter ce projet à la Toussaint 2022. Mes deux filles se sont alors jointes à notre voyage. En voici un compte-rendu.
Udako urpekaritza Donibane Lohizunen (Plongées estivales à Saint-Jean-de-Luz)
Cet été, ma binôme préférée et moi avions initialement prévu de partir en road-trip en Croatie, mais le suivi thérapeutique de mon affection en a décidé autrement ! Nos vacances se sont retrouvées écourtées, et nous avons dû organiser notre migration estivale en fonction du suivi mis en place. Nous avons donc décidé de poser nos palmes au Pays Basque dans un premier temps, puis de parcourir les Asturies (où j’ai eu la surprise de découvrir les origines celtes de ses habitants !). Comme à mon habitude, voici un petit compte-rendu de notre séjour subaquatique, en espérant que vous le trouverez intéressant !
De bien belles plongées… le cœur serré
Comme chaque année, pour profiter à fond du week-end de l’Ascension, mon club organise une sortie dans une structure de la côte. Après avoir trempé nos palmes à Carantec, à Crozon, à Saint-Malo, nous sommes revenus plonger avec le Club Léo Lagrange à Camaret sur Mer (nous y étions déjà venus en 2017 et c’est avec grand plaisir que nous y sommes retournés). Pouvoir s’immerger au bout du monde est une véritable chance, et les plongeurs qui l’ont déjà fait en gardent des étoiles plein les yeux. Cette sortie a aussi été pour moi l’occasion de revoir Flo Cado, le fort sympathique directeur du centre de plongée. Cette sortie est très orientée vers les nouveaux diplômés Niveau 1 et 2 de notre club, et comme chaque fois, nous étions une bonne trentaine de passionnés à répondre présents. Cette sortie revêtait également un caractère particulier pour plusieurs raisons : c’étaient mes premières plongées en mer depuis mon arrêt forcé (mais je ne vais pas m’étendre là-dessus), et nous étions certainement le dernier groupe de plongeurs à pouvoir profiter de la structure du club Léo pour l’année 2022 (une décision incompréhensible de fermeture pour l’année 2022 a été prise par la direction, je reviendrai sur ce point dans la suite de l’article.
Les plongées qui m’ont marqué
En cette période d’épidémie, je passe mes journées en télétravail, et de fait, je plonge assez peu (pour le moment). Je prévois de passer quelques jours dans le sud de la France prochainement et j’espère pouvoir y tremper mes palmes, notamment avec ma fille L., qui a posé ses valises il y a maintenant quatre ans sur les bords de la Méditerranée. Pour patienter, je me replonge dans mon carnet de plongées, et je tente de me rappeler les bons moments ainsi que les plongées qui ont été moins agréables… Je vais donc dans ce billet vous proposer un florilège des dix plongées qui m’ont le plus marqué. Je n’ai pas dans l’idée de sortir du chapeau exclusivement des plongées du bout du monde (même si il y en a), d’autant plus que la situation sanitaire mondiale va certainement influer sur notre manière d’aborder les fonds et les voyages. Comme toujours, je vous invite à apporter des commentaires à mes choix forcément subjectifs !
Le 16 Mai 2020 : Ma plongée de déconfinement
Avec la crise sanitaire qui s’est abattue sur nous, j’ai, comme vous toutes et tous, dû arrêter de pratiquer notre activité favorite. Ainsi ma dernière plongée s’est déroulée le 16 Février 2020, avec mon ami C. Je me suis confiné à mon domicile, où j’ai pu télé-travailler, et continuer une activité professionnelle quasi normale (et je mesure la chance que j’ai eu). Aussi, avec l’annonce de la fin du confinement, et l’autorisation de reprise à titre personnel la plongée, mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai décidé de retourner m’immerger dès le premier week-end de dé-confinement ! L’objet de ce billet est donc de vous raconter comment cette plongée s’est déroulée.
Plongées automnales à L’estartit
Cette année le jour de la Toussaint tombait un vendredi, cela a été l’occasion pour quelques amis et nous (S., ma binôme préférée et moi) de poser quelques jours de vacances pour organiser un rapide séjour de plongée et de nous « téléporter » vers un lieu qui peut-être considéré comme « La Mecque » de la plongée en Méditerranée, j’ai nommé le petit village de L’estartit en Catalogne. Même si je sais bien qu’il y a beaucoup d’autres spots magnifiques dans la « Mare Nostrum » tels que la réserve nationale de Cerbère-Banyuls, le sentier sous-marin de Bonifacio, la réserve de Porquerolles (pour ne citer que celles-là), L’estartit est une approche intéressante de part l’offre de plongée et d’hébergement. C’est aussi la porte d’entrée pour le Parc Naturel du Montgrí, des Îles Médès et du Baix Ter. Ce qui nous intéresse dans ce parc, c’est bien le petit archipel des Médès, dont la réputation n’est plus à faire. On ne rejoint les îles qu’en bateau. Elles sont classées “Réserve Naturelle” depuis 1990, soit la plus ancienne d’Espagne. Lorsqu’on plonge là-bas, on peut approcher diverses espèces avec des spécimen de grande taille, qui ne craignent pas l’homme et qu’il est donc facile d’approcher. J’aime beaucoup plonger à cet endroit, c’est la quatrième fois que je m’y rendais. L’idée de ce billet n’est donc pas de refaire le panégyrique de ce site, mais plutôt de partager un bon plan à pas trop cher !
Nusa Penida : Du gros, du petit, et du courant !
Au cours de notre séjour en Indonésie au cours de l’été 2019, S. (ma binôme préférée) et moi, avons passé une semaine pour plonger dans le Parc National de Komodo puis une dizaine de jours à découvrir l’île méconnue de Sumbawa. Pour rejoindre Bali, nous avons traversé l’île de Lombok, où les stygmates de l’éruption du Gunung Rinjani et du tremblement de terre associé d’octobre 2018 sont encore bien visibles. Mais plutôt que de terminer nos vacances sur Bali (qui, à mon sens, a beaucoup perdu de son âme, du fait du développement touristique), nous avons mis les voiles vers la petite île voisine, Nusa Penida, située au sud-est de Bali. Nous y avons effectué quelques plongées, l’objet de ce billet est donc de vous en faire le compte-rendu, afin de vous permettre de vous faire une idée de ce que l’on peut y observer.
Été 2019 : On a (re)plongé sur Komodo
Durant l’été 2016, avec S. (ma binôme préférée), nous avions effectué un voyage en Indonésie et nous avions pu y découvrir les beautés marines du Parc Naturel National de Komodo. Depuis cette année-là, il nous paraissait évident à tous les deux que nous retournerions un jour ou l’autre tremper nos palmes dans ce petit paradis subaquatique. C’est donc au cours de cet été que nous sommes passés à l’acte ! Après une courte escale à Jakarta (où nous avons pu y dénicher quelques lieux très sympas à visiter, malgré la surpopulation, les embouteillages et la pollution), nous avons rejoint par avion la petite ville de Labuan Bajo, qui allait être notre camp de base pendant une semaine dédiée exclusivement à la plongée. Ce billet va donc vous raconter ces quelques jours passés là- bas, et tenter de vous narrer les plongées que nous y avons effectuées, en espérant vous donner l’envie d’aller vous-même rendre compte de la richesse des sites existants.