Au cours de nos formations en plongée, nos instructeurs nous rappellent, voire nous rabâchent des consignes de sécurité et de bon comportement. Parmi elles, on trouve toujours le fait de ne pas prendre l’avion dans les heures qui suivent une plongée. Curieusement, il y a plusieurs autres choses à ne surtout pas faire, ou à éviter dans le temps postérieur à une immersion. J’ai pensé à cet article en voyant un stagiaire de mon club fumer une cigarette juste après un entrainement au cours duquel il avait passé une petite heure sous l’eau à 4 mètres de profondeur. L’esprit de ce billet est donc de dresser un inventaire (qui ne sera certainement pas exhaustif) de ces choses à ne pas faire, car certaines sont rarement, voire jamais évoquées par les moniteurs, et d’autres semblent plus surprenantes ! Attention, je ne me pose pas ici en tant que donneur de leçons, ou de « Père-La-Morale », je liste des choses à savoir, à chacun de décider de ces actions !
Pédagogie
La pyramide de Maslow appliquée à la plongée
Alors que je termine actuellement une formation Plongeur Niveau 3 FFESSM au sein de mon club, je souhaite vous présenter une approche que je tente de mettre en œuvre sur chaque acte pédagogique que je réalise. On peut la définir par le terme très générique de « bienveillance ». Cependant, ce terme est tellement dévoyé aujourd’hui, que je ne m’y retrouve plus. Pour ma part, j’essaie de répondre en parallèle aux différents étages de la « Pyramide de Maslow » pour que mes apprenants progressent en confiance dans le cadre que je leur fixe. L’idée de ce billet est donc vous présenter l’intérêt de cette approche, aussi bien pour le moniteur que pour l’élève. Bien sûr, il ne s’agit ici que de mon expérience personnelle, et en aucun cas une théorie démontrée de sciences sociales !
Formation N3 : Une nouvelle progression en 12 séances
Pour cette nouvelle saison au sein de mon club associatif, le GEASM, je vais animer avec mes amis C., M., T. et F. une formation « Plongeur Niveau 3 FFESSM« . Bien qu’étant assidu au sein de la Commission Technique de mon club, je me suis rendu compte que je n’avais pas piloté une telle formation depuis 2011 (la progression mise en place à l’époque est disponible ici) ! J’ai donc décidé de me replonger dans le Manuel de Formation Technique, afin de remettre à jour ma progression, en y intégrant les apports que les moniteurs des années précédentes avaient eux-mêmes apporté à celle de notre association. De plus, il n’est jamais inutile de se replonger dans cette « bible » afin de se remettre les idées en place, d’oublier les vieilles manies, et de bien se cadrer sur les attendus ! L’objet de ce billet, vous l’aurez deviné est de vous partager cette progression, en toute transparence et humilité.
Un point sur les logiciels de carnet de plongées
Il y a maintenant presque neuf ans, j’ai écrit un article sur la bonne façon de remplir son carnet de plongée (le billet date de fin août 2015). Depuis lors, on peut dire que les choses ont profondément évolué. Les logiciels de de tenue à jour de son journal existaient depuis déjà plusieurs années, mais les solutions hébergées dans le « cloud » en étaient encore à leur balbutiements. L’idée m’est donc venue de refaire un point sur les logiciels et les solutions existantes pour vous aider à choisir votre outil (si ce n’est déjà fait) ou bien vous incitez à « migrer » vers une autre solution. La liste que je vais donner ci-dessous n’est bien sûr pas exhaustive, et ne relève que de ma petite expérience de plongeur amateur…
Qu’est-ce qu’on n’enseigne plus aujourd’hui ? (et c’est très bien comme ça !)
À l’occasion d’une sortie technique dans une des carrières dans laquelle nous pratiquons régulièrement (la Carrière de Roussay), j’ai pu entendre un moniteur enseigner l’usage des tables MN90, de la même manière qu’on me les avait enseignées il y a plus de vingt ans (quand je repassais mon niveau 2). J’ai été quelque peu interloqué car le Manuel de Formation technique est très clair sur ce sujet, il n’est demandé aujourd’hui aux plongeurs autonomes que de connaître le principe de fonctionnement des tables fédérales pour illustrer et comprendre les modèles de décompression. Il n’y a donc plus du tout lieu de faire des exercices de tables, mais au contraire de bien maîtriser son ordinateur de plongée, en particulier le mode de planification. Cela a été pour moi l’occasion de réfléchir aux évolutions des contenus de formation et d’en constituer un florilège, avec des exemples par niveau, et je vous propose de vous les exposer dans la suite. C’est aussi pour cela que j’ai volontairement pris cette photo en introduction de mon article pour illustrer l’évolution de notre société : Dans les années 50, on enseignait le repassage aux filles (et pas aux garçons), et on considérait cela normal… Heureusement, notre société a évolué.
Le RIFA Plongée en hiver, ça rend les plongeurs fiers !
J’ai récemment été amené à organiser et réaliser une nouvelle session de formation RIFA Plongée au sein de mon club, le G.E.A.S.M. En effet, mon ami C., moniteur responsable de la formation Niveau 3 dans mon club, m’a sollicité pour savoir si je pouvais prendre en charge la mise en œuvre de cette qualification pour ses trois stagiaires. J’ai bien évidemment accepté avec plaisir, et j’en ai profité pour en parler à mes « pious-pious » PA20/PE40. Il se trouve que cinq d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Je me suis donc retrouvé devant une session composée de huit stagiaires. Je vais donc vous en faire ici un rapide compte-rendu en effectuant préalablement un bref rappel des attendus de cette formation, puis en expliquant le déroulé du contenu pédagogique. Je suis bien évidemment preneur de vos remarques pour améliorer le contenu de cette formation.
Été 2023, quelles sont les nouveautés dans le MFT ?
Le 17 Juillet et le 3 Août 2023, plusieurs modifications et mises à jour sont intervenues dans le Manuel de Formation Technique de la FFESSM, et ce, avec effet immédiat. Au-delà d’être de simples modifications de forme, il s’agit dans la plupart des cas de mesures d’âge visant à permettre l’accès à des diplômes ou des qualifications pour un public plus jeune. L’objet de ce billet, vous l’aurez sans doute pressenti, est faire le tour des changements intervenus, d’apporter un éclairage sur les raisons et conséquences…
Comment s’adapter aux différents stagiaires ?
En cette période de rentrée scolaire, bon nombre de nos clubs associatifs vont reprendre de l’activité, et beaucoup de moniteurs vont se retrouver en salle, ou dans une piscine devant un parterre de stagiaires. Quand on dispense un cours théorique, ou qu’on effectue une séance pratique de formation avec nos apprenants, nous sommes toujours confrontés à différents publics (jeunes/vieux, hommes/femmes, timides/volubiles, hyperactifs/amorphes, …). Il convient donc pour le moniteur de devoir s’y adapter. Mais comment faire cela ? C’est en échangeant avec M., une collègue de travail, que j’ai eu l’idée de ce billet à la suite d’un article qu’elle m’a fait lire sur la maîtrise d’un auditoire pendant une prise de parole. Je vais donc rappeler les canaux de communication pour ensuite nous intéresser aux type de public que nous sommes amenés à rencontrer dans nos séances pédagogiques. S’il vous plait, lisez cet article avec un œil bienveillant et si possible un peu teinté d’humour, le but n’étant pas ici d’asséner des vérités intangibles, mais plutôt de donner des pistes d’adaptation pour bien animer des séances de cours !
Une journée particulière de plongée
Le 6 juin dernier, un regroupement départemental pour la formation « Niveau 4 – Guide de Palanquée » a été organisé par le Codep 44. C’est donc tout naturellement que j’ai proposé mon aide pour venir titiller les stagiaires, dont l’évaluation approche (ce devrait être fin août pour certains, ou en octobre pour d’autres). Comme à mon habitude, je vais effectuer ici un compte-rendu de cette journée, pour démystifier cette formation qui, à tort, continue « d’effrayer » ou de rebuter pas mal de plongeurs et de plongeuses. Il est d’autant plus important de former des guides aujourd’hui, ce seront les encadrants de demain, ainsi que les moniteurs du futur.
Une session RIFAP en temps de COVID
Cette saison sportive est perturbée à bien des égards. Pour ma part, j’ai tenté de contribuer à la formation Guide de Palanquée organisée par le Codep 44 (c’est une formation que j’affectionne particulièrement). Cependant, mon ami C., moniteur responsable de la formation Niveau 3 dans mon club, m’a sollicité pour savoir si je pouvais prendre en charge la mise en œuvre de la formation RIFA Plongée (Réactions et Intervention Face à un Accident de Plongée). J’ai accepté avec plaisir, et j’ai demandée à mon amie S., monitrice professionnelle qui vient souvent nous aider bénévolement, d’organiser cette formation avec moi. L’objectif de ce billet est donc de partager la façon dont nous nous y sommes pris pour organiser cette qualification, dans les respect des règles sanitaires et dans le contexte particulier de la pandémie qui nous affecte aujourd’hui. Je vais donc effectuer un bref rappel des attendus de cette formation, puis expliquer la façon dont S. et moi avons déroulé le contenu pédagogique. Je suis bien évidemment preneur de vos remarques pour améliorer le contenu de cette formation.