Dans notre apprentissage de la plongée, le kit PMT (Palmes/Masque /Tuba) est un incontournable de base de notre équipement. Nous apprenons notamment les bases d’un bon palmage avec cet équipement. Il m’a été enseigné que, même en plongée bouteille, il fallait toujours avoir son tuba avec soi, car c’est un élément fondamental de sécurité. L’idée m’est donc venue de vous proposer ce court billet pour faire le point sur le sujet.
Technique
Comment bien faire ses paliers en plongée technique ?
Pour la prochaine saison au sein de mon club, je vais animer la formation « Plongeur Niveau 2 FFESSM » (Qualifications PA20 et PE40) avec l’aide de mes 2 amis J.P. et R. Nous allons décliner la progression que j’ai décrite il y a quelque temps dans cet article. Immanquablement, nous allons effectuer des remontées assistées et des sauvetages (même si je considère que cela n’est pas et ne doit pas être le cœur de la formation !). On sait bien que lors de ces phases d’apprentissage les vitesses de remontée sont plus ou moins respectées ! De plus, l’enchainement répété de ce type d’exercice fait que l’ordinateur de plongée, même s’il affiche des informations, ne peut plus être considéré comme un élément fiable de gestion de la décompression, mais juste comme un élément d’information. Vous l’aurez compris, l’objet de de ce billet est de proposer une démarche qui permette de gérer la décompression de la palanquée dans des conditions satisfaisantes de sécurité…
Quelle procédure d’urgence en fin de plongée ?
Quand nous nous apprêtons à plonger, nous écoutons toutes et tous le traditionnel et nécessaire briefing du Directeur de Plongée. Normalement, ce dernier rappelle toujours qu’un parachute de palier est obligatoire pour chaque palanquée, et il s’assure auprès de chacun que cette condition est bien remplie pour chaque groupe de plongeurs. Il décrit ensuite la procédure d’urgence mise en œuvre en cas d’accident, et définit comment chaque palanquée devra signaler si elle trouve dans une telle situation. L’objet de ce billet est de présenter les principales procédures et de faire progresser votre réflexion sur ce point. Comme d’habitude, je suis preneur de vos remarques, critiques, améliorations… c’est dans l’échange que nous progressons !
Que faire avec l’indicateur « No Fly » ?
Quand nous partons en voyage dans des contrées lointaines ou exotiques en emportant notre matériel de plongée dans le but d’effectuer soit une croisière, soit un stage , ou encore juste quelques plongées, notre ordinateur de plongée fait bien entendu partie du paquetage. Au moment de faire les valises pour rentrer au domicile, nous sommes nombreux à le consulter pour prendre connaissance de l’indication d’interdiction de prendre l’avion ou pas. Ayant récemment offert un ordinateur « Shearwater Peregrine » à S. (ma binôme préférée), j’ai pu constater que ce modèle (situé dans le moyen / haut de gamme) ne proposait pas d’afficher cet indicateur. J’ai donc eu l’idée d’écrire ce billet pour proposer une démarche « de bon sens ». On peut bien entendu ne pas être d’accord avec ce que je vais vous proposer !
Faut-il garder son détendeur en bouche en remontant sur le bateau ?
Depuis que je plonge, mes moniteurs m’ont appris que lorsqu’on remonte à l’échelle sur le bateau, on doit garder son masque et son détendeur en bouche pour une question basique de sécurité. Moi-même, j’ai toujours enseigné cela, en veillant à le rappeler dès que j’encadre des plongeurs en exploration… Or, il se trouve que, J., Un ami de mon club de plongée, récemment promu Guide de Palanquée m’a récemment soumis un article paru dans la revue fédérale « Subaqua » (plus précisément dans le numéro 281, paru en Décembre 2018), qui traite du sujet de la « réduction du risque d’accident de décompression chez 30 % des plongeurs ». Cet article préconise notamment de ne plus porter le masque sur le visage, et de remonter à bord avec les voies aériennes (nez et bouche) libres. Cela m’a fortement interrogé dans ma pratique de moniteur, à savoir : est-ce que j’enseigne quelque chose qui ne va pas dans le sens de la sécurité » des plongeurs ? Le but de ce billet est donc de regarder le pour et le contre, et de proposer une posture.
Une illustration de l’intérêt de la décompression au Nitrox
En Janvier et Février dernier, j’ai eu l’occasion de plonger avec mes amis C. et L. pour pratiquer de la plongée « Nitrox confirmé ». L’idée était de continuer à pratiquer pendant la trêve hivernale et de continuer à maintenir nos compétences d’encadrants et de moniteurs. Le principe retenu pour ces plongées était le suivant : immersion dans la zone des 50 mètres, et utilisation d’un mélange « fond » compatible, passage sur un bloc « travel » avec un Nitrox à 40 % de concentration en O2, puis décompresion au Nitrox 80 %. L’objet de ce billet est donc de raconter la mise en œuvre et partager un humble retour d’expérience sur ce type de plongée que certains mettent souvent en oeuvre, mais qu’une grande majorité ne pratiquent quasiment jamais.
Une plongée technique en carrière
En cette période hivernale, au sein du GEASM, mon club de plongée, nous continuons à plonger pour préparer techniquement les stagiaires Guide de Palanquée inscrits à la formation départementale, avec l’objectif de les amener à se présenter au stage final et à l’examen pour juin 2020. Ce dimanche 9 Février, ce sont deux d’entre eux, A. et J. qui ont décidé de venir tremper leurs palmes et s’astreindre à subir les « turpitudes » imposées par leurs moniteurs ! L’objet de ce billet est donc de narrer le déroulement de cette journée pour peut-être (sait-on jamais) vous donner envie de vous lancer dans l’aventure du Niveau 4 ou au moins de vous bouger pour aller plonger en eau fraîche !
Le Guide de Palanquée FFESSM, Version Finale ?
Voilà maintenant 9 mois que le chapitre du Manuel de Formation Technique « Guide de Palanquée – Niveau 4 » a été une nouvelle fois mis à jour. La dernière révision du texte date du 28 Mars 2019, et cette version semblant stable, il m’a semblé intéressant de la détailler une nouvelle fois pour bien la décrire, l’expliquer, et y apporter mon commentaire, en toute bienveillance. C’est maintenant la version 3.3 de ce texte qui n’a cessé d’évoluer depuis la première évolution, mise en pace le 10 Juin 2013, qui officialisait la disparition du diplôme de « Plongeur niveau IV Capacitaire ». Voici donc le détail des attendus que doit réaliser un candidat pour décrocher ce fameux sésame, permettant de passer dans le monde de l’encadrement en plongée.
Quelques éléments pour réussir une plongée de nuit
Pour tous les plongeurs qui l’ont déjà pratiquée, la plongée de nuit reste un plaisir des sens inégalé. Pour les autres, cela est bien mystérieux, voire inquiétant. Je me rappelle lors de notre escapade printanière d’avril dernier sur l’île de Madère, notre directeur de plongée nous avait donné rendez-vous vers 17h30 au local du centre de plongée pour aller faire une plongée de nuit sur le « house-reef ». Nous étions impatients de nous immerger, tous les vancanciers présents sur le bord de mer semblaient intrigués, et nous prenaient peut-être pour des fous d’aller nous immerger à la nuit tombante dans l’océan ! Afin de démystifier cela pour les néophytes, et afin de partager les quelques principes de bon sens pour les plongeurs confirmés, je me suis dit qu’un petit billet sur ce sujet pourrait être utile à toutes et tous. Je vous propose donc de passer en revue les différences principales entre la plongée diurne et la plongée nocturne, de lister pour les plongeurs quelques règles de bon sens, et de proposer aux Directeurs de Plongée quelques éléments supplémentaires. Cet article, comme à mon habitude, ne se veut pas définitif, et ne demande qu’à être enrichi de vos remarques !
Trucs et astuces : Que faire en cas de perte de palanquée ?
La première fois que j’ai « perdu » un membre de ma palanquée, c’était au cours d’une sortie avec mon club à Plougasnou en juin 2011. Nous plongions sur le site de Menval. Ce site est une grosse roche isolée, couverte de faune fixée et dotée de beaucoup d’anfractuosités, propices au l’hébergement …