Dernièrement, une publication sur Facebook a attiré mon attention. Il s’agissait d’un partage d’un article dans le groupe « La plongée et ses accidents. Comment y remédier ? » qui citait un article sur le site Divemonkey, qui s’intitulait « Le 1/4 de tour qui tue« . Cet article a amené un débat (pas toujours très poli), a été partagé près de 100 fois et a amené près de 80 commentaires en 48 heures. Je n’ai pas voulu intervenir dans ces échanges, car le souvenir d’une mésaventure arrivée à un de mes binômes de plongée m’a fait profondément évoluer sur cette histoire du quart de tour. Pour faire un retour d’expérience, en toute transparence, je vais vous conter ici les faits aux quels nous avons été confrontés pour ensuite donner mon analyse et quelques recommandations qui me paraissent de bon sens. Les faits se sont déroulées lors de vacances sur l’Île de Gozo, en Avril 2011, il y a maintenant quelques années. Nous étions partis en groupe d’amis pour effectuer une semaine de plongée en autonomie totale. La plupart des plongeurs du groupe étaient tous au minimum Niveau 3 (hormis ma fille cadette qui, bien que mineure, avait son niveau 2).
Et de 10 000 !
Depuis plusieurs années, j’ai publié sur la plateforme Slideshare tout un ensemble de supports de cours théoriques dédié aux formations sur les différents brevets et qualifications de plongeur délivrés par la FFESSM. Un de ces supports vient de passer la barre des 10 000 consultations, il s’agit du support de cours sur la réglementation, orienté vers les stagiaires préparant le Brevet de Plongeur Niveau 2 FFESSM. Au delà du plaisir que peut m’apporter la popularité de ces supports, je vais revenir dans ce cours billet sur quelques éléments statistiques.
Camaret : Des Explos avec le Club Léo !
Chaque année, à l’occasion du pont de l’Ascension, mon club profite de ce week-end prolongé pour organiser une sortie plutôt orientée vers les plongeurs débutants et les nouveaux autonomes.La philosophie de cette sortie est d’assurer un auto-encadrement des plongeurs PE20 (ou Niveau 1 pour parler brevet plutôt qu’aptitudes ), et de « lâcher dans le grand bleu » les plongeurs PA20, tout en permettant aux plongeurs confirmés de réaliser de belles explorations. Pour cette saison, l’équipe de nos plongeurs a posé ses sacs de plongée au bout du monde, près de la terre de mes ancêtres, à savoir à Camaret sur Mer, pour profiter des beautés de la pointe de la Bretagne grâce au Club Léo Lagrange.
Trucs et astuces : Comment bien se comporter lors d’une rencontre avec un squale
Depuis que j’anime ce modeste blog, je tente de raconter mes voyages, d’apporter des retours d’expérience (bons ou mauvais) et de donner des conseils, des trucs et des astuces. Je fais partie de ces individus impressionnés par les grosses bestioles avec de grands ailerons, à savoir les requins. Ces animaux présentent une telle adaptation à leur milieu, ont un tel comportement de super prédateur qu’ils me fascinent totalement. À mon sens, j’ai eu de trop rares occasions de pouvoir en observer. Mis à part les squales bretons (nos très sympathiques grandes roussettes), je n’ai pu en observer que lors de voyages à l’étranger : un requin soyeux en balade au large de Shark Reef, un banc de requins marteau lors d’une croisière BDE, les requins indonésiens dans le parc de Komodo (et plus spécialement sur le site de Castle rock), « mon premier » requin baleine à Elphinstone… Quand j’échange dans mon entourage, je rencontre beaucoup de personnes craintives, voire terrorisées à l’idée de se retrouver « nez à museau » avec un requin ! L’idée de ce billet m’est donc venue de compiler et de restituer quels sont les bons comportements à adopter quand on rencontre un squale.
St John’s Reef ? On kiffe !
Pour les vacances de Pâques, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de retourner une nouvelle fois en Mer Rouge. Cette magnifique mer est en effet quasiment à nos portes, il existe une grande offre de séjours, que ce soit en hôtel/centre de plongée ou en croisière. Pour notre part, nous préférons sans conteste le principe de la croisière : les journées sont complètement organisées autour de la plongée. On plonge plusieurs fois par jour, on pense plongée, on parle plongée, on rêve plongée, et le dépaysement est total. Quand on ajoute à cela la possibilité de rejoindre des sites moins fréquentés que sur ceux accessibles depuis la côte, et que les croisiéristes s’arrangent toujours pour faire plonger le bord en décalage, le choix est vite fait !
Pour ce séjour, nous avons choisi de partir avec Dune, et de faire la croisière sud pour être au plus près de la frontière Soudano-Égyptienne. Comme à mon habitude ce petit billet n’aura pour but que de décrire la croisière, les plongées effectuées, et de vous donner envie d’y aller… Car il faut aller plonger en Égypte, c’est aussi une des conditions de stabilité de ce magnifique pays !
La RSE « Nouvelle Version », plus dure ou plus facile ?
La réforme de l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » a notamment remis au programme une démonstration technique qui fait beaucoup débattre le petit monde de l’école française de plongée. Je veux bien parler de l’épreuve de « Remontée Sans Embout de 25 mètres à 10 mètres », qu’on appelle plus communément la « Nouvelle RSE ». Pour avoir échangé avec quelques moniteurs, il m’est apparu que beaucoup d’entre eux (moi y compris) ne se sentaient pas très à l’aise avec l’enseignement de ce geste technique. L’objet de ce billet est donc de décortiquer cette épreuve, de tenter de décrire une progression possible pour son enseignement, et de faire un retour d’expérience sur ma façon de réaliser cette RSE, et de ce que j’en ai ressenti ! Je vais donc reprendre le texte intégral du MFT pour détailler très précisément ce qui est attendu du candidat, pour ensuite mettre en évidence les changements survenus.
Faut-il enchaîner les formations ou prendre son temps ?
Depuis que je suis devenu Moniteur Fédéral, j’ai dispensé quelques formations de tous niveaux. J’ai donc pu échanger en fin de formation avec bon nombre de stagiaires, sur des aspects « prospectifs ». Certains (ou certaines) d’entre eux se posent des questions si ils ou elles continuent et « enquillent » une autre formation ou alors si ils ou elles font une pause et mettent à profit du temps pour plonger, et donc améliorer leur pratique générale. J’ai donc pu côtoyer des plongeurs et des plongeuses avec des parcours de formation très divers, l’idée de ce billet est donc de faire le point sur les parcours possibles, sur des parcours que j’ai pu croiser et enfin d’apporter des éléments de réponse aux questions « existentielles » que se posent les stagiaires, du genre « Est-ce que je dois enchaîner chaque saison les formations Niveau 1 / Niveau 2 / Niveau 3 ou bien faut-il que je prenne mon temps ? ».
Trucs et astuces : Quelques méthodes de « mouillage » intéressantes
A chaque sortie plongée en club ou entre plongeurs autonomes, on se pose la question du spot de plongée, et malheureusement, on ne se pose pas préalablement la question de savoir quelle sera la méthode de mouillage qui sera utilisée pour garantir la sécurité des palanquées, à savoir, une mise à l’eau aisée, une descente et une remontée en sécurité, ainsi que divers autres éléments relatifs au confort des plongeurs (blocs au pendeur, barre de palier, …). De nombreuses fois, moi y compris, la prise de mouillage s’est faite sans anticipation préalable, ce qui peut ne poser de problème en soi, mais qui peut être préjudiciable en cas d’incident ou d’accident de plongée. Qui n’a jamais eu un mouillage qui chasse du fait de plongeurs et plongeuses qui descendent le long en se déhalant en tirant de tout leur poids et provoquant le dérapage de l’ancre sur le fond ? Pour remédier à cela, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de mettre noir sur blanc quelques bonnes pratiques. L’objectif de ce billet est donc de tenter de faire le tour de quelques techniques de mouillage pour vous permettre de vous garantir de plonger l’esprit serein !
L’examen de Guide de Palanquée : Comme un air de retour aux sources !
La Commission Technique Nationale de la FFESSM a publié une mise à jour du Manuel de Formation Technique (MFT) suite à son assemblée générale du 21 Mai 2016. Cette mise à jour vient notamment faire évoluer la formation et l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » (les dernières modifications au Manuel de Formation technique ont été portées le 5 Novembre 2016. Cette mise à jour a fait suite à une première modification que j’avais évoquée dans cet article et à la neutralisation de l’épreuve de RSE suite à des accidents survenus. La conséquence globale en était que deux épreuves en scaphandre déterminaient (de par leurs coefficients) l’obtention du diplôme de GP. Pour remédier à cela, la Commission Technique a statué. L’objet de ce billet est donc de refaire le tour des épreuves de l’examen Guide de Palanquée et d’apporter quelques commentaires personnels. Les nouveautés concernent notamment la « réintroduction » de la RSE, l’épreuve de 500 mètres capelé en palanquée, la descente dans le bleu et le vidage de masque à 40 mètres.
Comment ajuster son lestage ?
A chaque saison où je suis amené à former des plongeurs (de tous niveaux), j’insiste toujours sur le fait de veiller à avoir un lestage adapté. en effet, je vois trop souvent des plongeurs et plongeuses se charger en plomb de façon immodérée tout simplement à cause d’un manque de confiance en soi, de défaut de maîtrise des techniques d’immersion, ou de manque de maîtrise de l’équilibre. Il est en effet préoccupant de voir des plongeurs aguerris se lester avec une ceinture de plomb de 6 à 7 kilos, plus 1 à 2 kilos dans les poches à plomb de la stab, tout en plongeant avec un bloc 15 litres acier (de type gueuse !). L’approche du lestage a beaucoup évolué en quelques années : je me souviens quand j’ai débuté à pratiquer notre sport favori, les moniteurs et encadrants nous donnaient une règle d’or : 1 kg de plomb par 10 kg de poids ! (et nous plongions sans gilet à l’époque). Alors comment identifier le bon lestage, quels rituels faut-il mettre en place, et quel équipement utiliser ? C’est ce que je vais tenter de détailler dans la suite de ce billet.