En Janvier et Février dernier, j’ai eu l’occasion de plonger avec mes amis C. et L. pour pratiquer de la plongée « Nitrox confirmé ». L’idée était de continuer à pratiquer pendant la trêve hivernale et de continuer à maintenir nos compétences d’encadrants et de moniteurs. Le principe retenu pour ces plongées était le suivant : immersion dans la zone des 50 mètres, et utilisation d’un mélange « fond » compatible, passage sur un bloc « travel » avec un Nitrox à 40 % de concentration en O2, puis décompresion au Nitrox 80 %. L’objet de ce billet est donc de raconter la mise en œuvre et partager un humble retour d’expérience sur ce type de plongée que certains mettent souvent en oeuvre, mais qu’une grande majorité ne pratiquent quasiment jamais.
Explo
Plongées automnales à L’estartit
Cette année le jour de la Toussaint tombait un vendredi, cela a été l’occasion pour quelques amis et nous (S., ma binôme préférée et moi) de poser quelques jours de vacances pour organiser un rapide séjour de plongée et de nous « téléporter » vers un lieu qui peut-être considéré comme « La Mecque » de la plongée en Méditerranée, j’ai nommé le petit village de L’estartit en Catalogne. Même si je sais bien qu’il y a beaucoup d’autres spots magnifiques dans la « Mare Nostrum » tels que la réserve nationale de Cerbère-Banyuls, le sentier sous-marin de Bonifacio, la réserve de Porquerolles (pour ne citer que celles-là), L’estartit est une approche intéressante de part l’offre de plongée et d’hébergement. C’est aussi la porte d’entrée pour le Parc Naturel du Montgrí, des Îles Médès et du Baix Ter. Ce qui nous intéresse dans ce parc, c’est bien le petit archipel des Médès, dont la réputation n’est plus à faire. On ne rejoint les îles qu’en bateau. Elles sont classées “Réserve Naturelle” depuis 1990, soit la plus ancienne d’Espagne. Lorsqu’on plonge là-bas, on peut approcher diverses espèces avec des spécimen de grande taille, qui ne craignent pas l’homme et qu’il est donc facile d’approcher. J’aime beaucoup plonger à cet endroit, c’est la quatrième fois que je m’y rendais. L’idée de ce billet n’est donc pas de refaire le panégyrique de ce site, mais plutôt de partager un bon plan à pas trop cher !
Quelques éléments pour réussir une plongée de nuit
Pour tous les plongeurs qui l’ont déjà pratiquée, la plongée de nuit reste un plaisir des sens inégalé. Pour les autres, cela est bien mystérieux, voire inquiétant. Je me rappelle lors de notre escapade printanière d’avril dernier sur l’île de Madère, notre directeur de plongée nous avait donné rendez-vous vers 17h30 au local du centre de plongée pour aller faire une plongée de nuit sur le « house-reef ». Nous étions impatients de nous immerger, tous les vancanciers présents sur le bord de mer semblaient intrigués, et nous prenaient peut-être pour des fous d’aller nous immerger à la nuit tombante dans l’océan ! Afin de démystifier cela pour les néophytes, et afin de partager les quelques principes de bon sens pour les plongeurs confirmés, je me suis dit qu’un petit billet sur ce sujet pourrait être utile à toutes et tous. Je vous propose donc de passer en revue les différences principales entre la plongée diurne et la plongée nocturne, de lister pour les plongeurs quelques règles de bon sens, et de proposer aux Directeurs de Plongée quelques éléments supplémentaires. Cet article, comme à mon habitude, ne se veut pas définitif, et ne demande qu’à être enrichi de vos remarques !
Nusa Penida : Du gros, du petit, et du courant !
Au cours de notre séjour en Indonésie au cours de l’été 2019, S. (ma binôme préférée) et moi, avons passé une semaine pour plonger dans le Parc National de Komodo puis une dizaine de jours à découvrir l’île méconnue de Sumbawa. Pour rejoindre Bali, nous avons traversé l’île de Lombok, où les stygmates de l’éruption du Gunung Rinjani et du tremblement de terre associé d’octobre 2018 sont encore bien visibles. Mais plutôt que de terminer nos vacances sur Bali (qui, à mon sens, a beaucoup perdu de son âme, du fait du développement touristique), nous avons mis les voiles vers la petite île voisine, Nusa Penida, située au sud-est de Bali. Nous y avons effectué quelques plongées, l’objet de ce billet est donc de vous en faire le compte-rendu, afin de vous permettre de vous faire une idée de ce que l’on peut y observer.
Été 2019 : On a (re)plongé sur Komodo
Durant l’été 2016, avec S. (ma binôme préférée), nous avions effectué un voyage en Indonésie et nous avions pu y découvrir les beautés marines du Parc Naturel National de Komodo. Depuis cette année-là, il nous paraissait évident à tous les deux que nous retournerions un jour ou l’autre tremper nos palmes dans ce petit paradis subaquatique. C’est donc au cours de cet été que nous sommes passés à l’acte ! Après une courte escale à Jakarta (où nous avons pu y dénicher quelques lieux très sympas à visiter, malgré la surpopulation, les embouteillages et la pollution), nous avons rejoint par avion la petite ville de Labuan Bajo, qui allait être notre camp de base pendant une semaine dédiée exclusivement à la plongée. Ce billet va donc vous raconter ces quelques jours passés là- bas, et tenter de vous narrer les plongées que nous y avons effectuées, en espérant vous donner l’envie d’aller vous-même rendre compte de la richesse des sites existants.
Plongées au Pays Léonard (en terres carantécoises) – Splujadennoù e Bro Leon (en karanteg)
Chaque année, avec mon club, le GEASM, nous effectuons une sortie plongée sur le week-end de l’Ascension. En général nous choisissons une destination pas trop lointaine de notre camp de base, et cette année, nous avons décidé d’aller tremper nos palmes dans la région où je puise mes origines depuis plus de 10 générations, à savoir le « Bro Leon », ou Pays Léonard, et plus particulièrement en Baie de Morlaix (qui sans conteste, ni chauvinisme aucun, est la plus belle baie du monde, comme chacun le sait ). Nous nous sommes appuyés sur les moyens techniques de la structure « Carantec Nautisme« , située sur la plage du Kélenn. L’objet de ce billet est donc de vous relater cette sortie, et peut-être de vous donner aussi envie d’aller y plonger !
Trucs et astuces : Que faire en cas de perte de palanquée ?
La première fois que j’ai « perdu » un membre de ma palanquée, c’était au cours d’une sortie avec mon club à Plougasnou en juin 2011. Nous plongions sur le site de Menval. Ce site est une grosse roche isolée, couverte de faune fixée et dotée de beaucoup d’anfractuosités, propices au l’hébergement …
Madère : Plongées printanières sur « l’Île aux Fleurs »
Chaque année, avec S., ma binôme préférée, nous aimons nous offrir une escapade au soleil pour ré-alimenter notre stock de vitamine D. Nous prenons toujours soin de choisir une destination pour laquelle nous pourrons effectuer quelques plongées et quelques randonnées. Après être retournés à L’estartit plonger avec notre amie Gemma, nous avons opté pour une destination atlantique : l’archipel de Madère. Comme à mon habitude, voici donc un compte-rendu qui vous donnera peut-être l’envie d’aller tremper vos palmes dans les eaux turquoises de ces îles portugaises…
La croisière SuperMix, c’est Magix !
Tous ceux et celles qui ont déjà goûté à la Mer Rouge le savent bien, cette mer agit comme un aimant pour tous les plongeurs qui y ont trempés leurs palmes. J’ai déjà effectué plusieurs croisières au départ d’Hurghada ou de Port Ghalib (je n’ai d’ailleurs pratiqué la Mer Rouge qu’avec cette formule), et je gardais un souvenir ému de la croisière nord que j’avais effectuée en 2011 avec S., ma binôme préférée, et mes deux filles A. et L., alors âgées de 19 et 16 ans. Après avoir effectué une « B.D.E. » (appelée aussi « Triangle d’or », car elle permet de plonger aux Îles Brothers, à Daedalus Reef et sur Elphinstone Reef), en 2013, et une « St John’s Reef » en 2017, j’ai voulu proposer à A. et L. de partager ces moments intenses de rencontre avec les grands pélagiques (et le grand frisson qui en découle) comme les marteaux de Daedalus et les longimanes d’Elphinstone… C’est donc en octobre 2018 que ce rêve éveillé s’est concrétisé. Comme à mon habitude, je vais faire un compte-rendu de cette croisière, et qui sait, cela vous donnera peut-être envie de plonger au Paradis !
M’agrada el busseig a L’Estartit ! (¡Me gusta bucear en L’estartit!) (J’aime plonger à L’estartit !)
Pour les vacances de printemps, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de retourner tremper nos palmes en Espagne, et plus précisément à L’estartit, fameux petit village de Catalogne qui est connu des plongeurs comme la porte d’accès à la réserve naturelle des îles Médès. C’est maintenant la troisième fois que nous y allons, même si ce n’est que la deuxième fois que j’y plonge, la faute à une méchante sciatique qui m’avait cloué au lit il y a deux ans. Il y a pléthore de centres de plongées à L’estartit, si vous voulez y plonger, vous n’aurez que l’embarras du choix ! En ce qui nous concerne, nous faisons confiance au centre de plongée « OceanSub Estartit » animé par les très sympathiques et compétents Gemma Aymerich et David Carbó. Comme à mon habitude, vous trouverez ci-dessous un compte-rendu de nos plongées, afin que ceux et celles qui souhaitent aller s’immerger là-bas aient une meilleure idée de ce qui les attend…