Ceinture de plomb

Vous êtes ceinture ou poches à plomb ?

À l’époque où j’ai démarré la « plongée en scaphandre autonome » (il y a « quelques » semaines ), il n’ y avait pas d’autre solution pour se lester que de se procurer une ceinture de lest, et de la garnir généreusement de plombs de 1 kg (qu’on coulait souvent soi-même !). La règle qu’on employait pour déterminer le nombre d’éléments sur la ceinture était simple et arithmétique : on mettait 1 kg de plomb pour 10 kg de poids ! ainsi si on pesait 70 kg, on plaçait 7 plombs de 1 kg sur la ceinture ! Les choses ont bien changé (fort heureusement), l’idée de ce billet est donc de faire le point sur les systèmes de lestage à notre disposition aujourd’hui, et de vous faire partager ma vision (qui peut bien sûr être contestée, je ne prétends pas détenir la vérité absolue !).

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Enclume

Comment ajuster son lestage ?

A chaque saison où je suis amené à former des plongeurs (de tous niveaux), j’insiste toujours sur le fait de veiller à avoir un lestage adapté. en effet, je vois trop souvent des plongeurs et plongeuses se charger en plomb de façon immodérée tout simplement à cause d’un manque de confiance en soi, de défaut de maîtrise des techniques d’immersion, ou de manque de maîtrise de l’équilibre. Il est en effet préoccupant de voir des plongeurs aguerris se lester avec une ceinture de plomb de 6 à 7 kilos, plus 1 à 2 kilos dans les poches à plomb de la stab, tout en plongeant avec un bloc 15 litres acier (de type gueuse !). L’approche du lestage a beaucoup évolué en quelques années : je me souviens quand j’ai débuté à pratiquer notre sport favori, les moniteurs et encadrants nous donnaient une règle d’or : 1 kg de plomb par 10 kg de poids ! (et nous plongions sans gilet à l’époque). Alors comment identifier le bon lestage, quels rituels faut-il mettre en place, et quel équipement utiliser ? C’est ce que je vais tenter de détailler dans la suite de ce billet.

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