moniteur
les 5 qualités d’un (bon) moniteur
En août 2018, j’avais publié un billet tentant de lister les dix qualités qu’un (bon) Guide de Palanquée se devait d’avoir. Cet article, inspiré d’une publication de Gaël Chatelain, bloggeur bien connu dans le monde du management, m’avait permis d’échanger avec bon nombre de plongeurs/plongeuses et de moniteurs/monitrices. L’idée saugrenue m’est donc venue d’écrire le même genre d’article mais appliqué cette fois au moniteur(trice) de plongée FFESSM. Il faut bien entendu prendre ce que je vais vous soumettre avec du recul, un peu de bonne humeur, et surtout de la bienveillance !
La liberté pédagogique du moniteur : Un plus pour le stagiaire ?
Lorsque je suis amené à former des plongeurs sur divers brevets, j’ai souvent le retour de leur part que « tel moniteur m’a dit de faire comme ça, et toi, tu m’indiques une autre façon »… De fait les stagiaires sont souvent interloqués par des postures prises par les moniteurs car elles peuvent les perturber dans leur compréhension des attendus pour réussir les gestes qu’il leur est demandé de réaliser : ainsi tel moniteur expliquera à ses stagiaires que pour envoyer un parachute de palier, il n’y a pas de « salut » hors de l’usage d’un « spool » tandis que tel autre moniteur favorisera l’usage du bout enroulé autour du plomb de parachute, et qu’un troisième préférera voir ses stagiaires lover en « 8 » le même bout… L’objet de ce petit billet est donc de faire le point sur ses aspects, de proposer une méthodologie que va permettre aux stagiaires de progresser en cohérence, et de comparer les autres approches, notamment celles des écoles américaines (PADI, SSI, SDI pour ne citer qu’eux).