En Janvier et Février dernier, j’ai eu l’occasion de plonger avec mes amis C. et L. pour pratiquer de la plongée « Nitrox confirmé ». L’idée était de continuer à pratiquer pendant la trêve hivernale et de continuer à maintenir nos compétences d’encadrants et de moniteurs. Le principe retenu pour ces plongées était le suivant : immersion dans la zone des 50 mètres, et utilisation d’un mélange « fond » compatible, passage sur un bloc « travel » avec un Nitrox à 40 % de concentration en O2, puis décompresion au Nitrox 80 %. L’objet de ce billet est donc de raconter la mise en œuvre et partager un humble retour d’expérience sur ce type de plongée que certains mettent souvent en oeuvre, mais qu’une grande majorité ne pratiquent quasiment jamais.
nitrox
Quelques critères pour choisir un ordinateur de plongée
Je vois souvent la question du choix d’un ordinateur revenir sur les réseaux sociaux, aussi bien que dans mon club de plongée. A chaque fois, la question est formulée sensiblement de la même manière : « Je vais passer mon N? (mettez-y N1, N2, N3 et même N4), à ton avis, quel ordinateur dois-je choisir ? ». Comme la plupart des plongeurs, je suis pris par le premier réflexe qui est de répondre « le même que le mien » ou « celui que j’ai » (et pour cause, si j’ai acheté le modèle « Trucmuche 2000 GTs », c’est que c’est à coup sûr le meilleur ! ), mais ce n’est pas la bonne façon d’aider un plongeur ou une plongeuse en plein questionnement sur cet investissement, d’autant plus que l’offre du marché, est pléthorique, aussi bien du côté des montres, que des ordinateurs de poignet ou des ordinateurs en console, sans compter les ordinateurs « Tek »… Le but principal de ce billet est donc d’apporter une aide aux plongeurs qui se posent ce type de question. Je vais tenter de ne pas avoir d’avis péremptoire et je vais dresser une liste (non exhaustive) de critères à prendre en compte pour aider dans ce choix cornélien.
Un programme de formation Nitrox Confirmé
De mon point de vue, la plongée au Nitrox présente d’indéniables avantages par rapport à la plongée à l’air (j’avais déjà écrit un billet sur ce sujet en juin 2018, je ne reviendrai donc pas dessus). La formation « Plongeur Nitrox Confirmé » qui s’adresse à des plongeurs au minimum titulaire du brevet de Plongeur Niveau 2 FFESSM (ou équivalent) permet d’appréhender l’usage du Nitrox, non seulement en « mélange fond » mais aussi en « mélange décompression », notamment en manipulant des mélanges très riches en oxygène, voire de l’O2 pur. L’idée de ce billet est donc de proposer un programme de formation pour en voir les différents aspects et permettre l’utilisation du Nitrox en toute sécurité.
Un point sur mes supports de cours
Depuis bientôt 6 ans, j’ai mis en ligne des supports de cours théoriques, couvrant peu ou prou l’ensemble des cursus de formation de plongeurs (en tout cas, ceux pour lesquels je suis habilité à enseigner : on n’y trouve donc pas de supports sur le Trimix, ou la plongée au recycleur, entre autres…). À l’origine, j’ai réalisé ces cours au fur et à mesure des besoins qui se présentaient à moi, dans le cadre des formations que je dispensais. En parallèle, je me suis rendu compte de la difficulté pour trouver sur internet des supports « qui tenaient la route ». J’ai donc tout naturellement, dans le cadre de mon activité bénévole et désintéressée, mis en ligne ces supports afin de les rendre disponibles pour tous les stagiaires et moniteurs qui souhaiteraient en profiter. En cette période de rentrée scolaire et de reprise de la saison « piscine » pour nombre de clubs, j’ai eu l’idée de ce billet pour faire un point détaillé sur ce qui est ligne, niveau par niveau, qualification par qualification, et de donner les bons liens de téléchargement à tous les internautes, qu’ils (ou elles) soient simples plongeurs, initiateurs, ou moniteurs.
Le Nitrox, oui, mais pour quoi faire ?
Quand on développe ses compétences de plongeur, on est tôt ou tard « confronté » à la proposition d’effectuer la formation « Plongeur Nitrox ». Au sein de mon club, depuis 6 ans, nous avons intégré cette formation au cursus PA20 / Niveau 2, afin que les stagiaires obtiennent directement cette qualification, et aussi pour que les moniteurs augmentent leur niveau de sécurité. Cette généralisation a eu comme effet que je ne plonge quasi plus à l’air. L’idée de ce billet est donc de faire un petit bilan personnel et de rappeler les avantages supposés et les contraintes d’utilisation des mélanges suroxygénés (sans tomber dans l’hagiographie du Nitrox, on trouve déjà beaucoup de littérature sur le Web à ce sujet !). Je rappellerai donc les contenus des formations dédiées, à qui elles s’adressent, et la façon dont j’appréhende leurs usages.