Au cours des formations auxquelles je suis amené à contribuer, j’ai pu constater qu’un geste technique, pourtant assez simple, est globalement mal maîtrisé par les plongeuses et plongeurs en formation. Je veux parler de la séquence capelage / décapelage en surface. En effet, en observant attentivement les stagiaires qui « passent entre mes mains », j’ai pu observer un manque de fluidité et d’automatisme sur la réalisation des différents gestes à enchaîner. L’idée m’est donc tout naturellement venue, de remettre à plat l’enchaînement attendu afin de donner des éléments factuels, aussi bien aux moniteurs qu’aux stagiaires qui doivent enseigner et réaliser cette séquence. Ce court billet aura donc comme objectif de détailler « pas à pas » la réalisation du capelage, et donner quelques trucs supplémentaires, notamment sur la séquence de décapelage en surface, en fin de plongée.
pédagogie
Le Nitrox, oui, mais pour quoi faire ?
Quand on développe ses compétences de plongeur, on est tôt ou tard « confronté » à la proposition d’effectuer la formation « Plongeur Nitrox ». Au sein de mon club, depuis 6 ans, nous avons intégré cette formation au cursus PA20 / Niveau 2, afin que les stagiaires obtiennent directement cette qualification, et aussi pour que les moniteurs augmentent leur niveau de sécurité. Cette généralisation a eu comme effet que je ne plonge quasi plus à l’air. L’idée de ce billet est donc de faire un petit bilan personnel et de rappeler les avantages supposés et les contraintes d’utilisation des mélanges suroxygénés (sans tomber dans l’hagiographie du Nitrox, on trouve déjà beaucoup de littérature sur le Web à ce sujet !). Je rappellerai donc les contenus des formations dédiées, à qui elles s’adressent, et la façon dont j’appréhende leurs usages.
La redondance, oui, mais jusqu’où ?
Au cours des formations de plongeurs que je suis amené à dispenser avec mes copains moniteurs (et monitrices), il y a toujours un moment où nous évoquons le principe de redondance… Notamment quand nous formons des plongeurs N1, et que nous leur présentons l’usage de l’octopus, ou bien lorsque nous formons des plongeurs autonomes PA20 ou Niveau 2 et que je conseille toujours d’avoir un moyen de décompression alternatif au cas où son ordinateur tombe en panne, ou encore quand je forme des plongeurs N3, et que j’explique les problématiques du « What If ? » (qu’est ce qu’il se passe si ?) comme illustration de la nécessité de la planification et de la redondance. L’idée de ce billet, est donc de faire un point assez général sur le principe de redondance, et ce qu’il recouvre, d’en explorer les limites et de proposer quelques démarches où l’on peut soit l’alléger, soit le renforcer… Bien entendu, je ne prétends pas ici asséner des vérités immuables, mais plutôt porter des pistes de réflexion : Comme le dit l’adage populaire, « Un(e) plongeur(euse) averti(e) en vaut deux ! »
Ma combinaison étanche et la formation qui va avec !
Dans un article récent, je donnais quelques pistes pour aider au choix d’une combinaison de plongée, j’annonçais d’ailleurs dans cet article que je sautais le pas et que je me lançais dans l’investissement d’une combinaison étanche. J’ai réalisé mon achat, et j’ai pu profiter du salon de la plongée pour comparer divers modèles. J’avais restreint mon choix sur quatre modèles. Dans ce billet, je vais présenter les modèles que j’avais « short-listés », ainsi que le modèle qui a emporté ma décision, avec les critères que j’ai retenu. Dans la deuxième partie, je vais présenter la formation à l’utilisation d’une combinaison étanche que je vais suivre au sein du club dont je suis adhérent, le GEASM. Le contenu de cette formation a été mis au point par mon ami C. (que je remercie au passage pour le partage) et qu’il a gentiment accepté de me dispenser. On peut aussi trouver des cursus en ligne tel celui proposé par Patrick Poincelet au sein de la CTR Ile de France, en effet les supports présentant ce type de qualification ne manquent pas sur le sujet …
Un exemple de prise de sauvetage
Suite à la remise à la une (qui a amené beaucoup de trafic sur le site, merci à vous toutes et tous !) de l’article sur mes conseils pour (bien) réussir une assistance d’un plongeur en difficulté, j’ai été pas mal questionné sur les réseaux sociaux au sujet des techniques de prise de sauvetage. Notamment par mon ami M. qui m’a sollicité par rapport à une prise en passant la main sous la sangle transversale qu’on trouve sous beaucoup de gilets aujourd’hui. J’ai donc eu l’idée de détailler dans un billet la prise de sauvetage que j’enseigne (et donc que je préconise ) et qui va permettre de réaliser une action de sauvetage sur un plongeur en « PCI » (Perte de Connaissance Initiale) pour employer le terme consacré par les secouristes pour désigner un « syncopé ». L’objet de la suite est donc de proposer un séquencement d’actions très détaillé pour permettre à tous les stagiaires en cours d’acquisition de ce geste de pouvoir se l’approprier et le réaliser dans de bonnes conditions !
La liberté pédagogique du moniteur : Un plus pour le stagiaire ?
Lorsque je suis amené à former des plongeurs sur divers brevets, j’ai souvent le retour de leur part que « tel moniteur m’a dit de faire comme ça, et toi, tu m’indiques une autre façon »… De fait les stagiaires sont souvent interloqués par des postures prises par les moniteurs car elles peuvent les perturber dans leur compréhension des attendus pour réussir les gestes qu’il leur est demandé de réaliser : ainsi tel moniteur expliquera à ses stagiaires que pour envoyer un parachute de palier, il n’y a pas de « salut » hors de l’usage d’un « spool » tandis que tel autre moniteur favorisera l’usage du bout enroulé autour du plomb de parachute, et qu’un troisième préférera voir ses stagiaires lover en « 8 » le même bout… L’objet de ce petit billet est donc de faire le point sur ses aspects, de proposer une méthodologie que va permettre aux stagiaires de progresser en cohérence, et de comparer les autres approches, notamment celles des écoles américaines (PADI, SSI, SDI pour ne citer qu’eux).
Trucs et astuces : Les moyens mnémotechniques pour ne rien oublier
Quand on part plonger, il arrive régulièrement qu’un plongeur ou une plongeuse demande au groupe de l’aider car il ou elle a oublié son masque ou un autre élément nécessaire à une belle plongée réussie. Il m’est moi-même arrivé d’oublier un élément important de mon équipement (personne n’est parfait ). Aussi, je me suis dit qu’il pouvait être intéressant de faire le point sur les méthodes de chacun, les trucs donnés par les écoles de plongée, afin d’aider les plongeurs et plongeuses à obtenir plus de sérénité quand ils partent plonger ! Je vais donc tenter de faire le tour des trucs que j’ai pu glaner ça et là et compter quelques anecdotes un peu cocasses mais dont il ne faut pas minimiser l’importance car chaque élément oublié peut gâcher une immersion…
À quoi peut ressembler une journée de formation Niveau 4 ?
La formation « Niveau 4 – Guide de Palanquée » jouit d’une réputation de formation exigeante, fatigante, voire « Commando ». À chaque fois qu’on me pose la question si il s’agit d’une formation difficile, j’essaie de la démystifier. Certes, c’est une formation qui nécessite un investissement personnel supérieur aux autres formations, mais elle ne présente pas de difficulté intrinsèque, le but étant de démontrer un niveau moyen à l’ensemble des épreuves. Comme je contribue cette année à la formation Guide de Palanquée du Codep 44, en appui de la Commission Technique Départementale, je me suis dit qu’il pouvait être intéressant de décrire le contenu d’une journée type, afin d’éclaircir les attendus, et de désacraliser cette formation. Comme j’ai pu participer à un regroupement très récemment, je vais raconter dans la suite de ce billet comme s’est déroulée la journée en question.
Comment bien faire le check des blocs ?
Dernièrement, une publication sur Facebook a attiré mon attention. Il s’agissait d’un partage d’un article dans le groupe « La plongée et ses accidents. Comment y remédier ? » qui citait un article sur le site Divemonkey, qui s’intitulait « Le 1/4 de tour qui tue« . Cet article a amené un débat (pas toujours très poli), a été partagé près de 100 fois et a amené près de 80 commentaires en 48 heures. Je n’ai pas voulu intervenir dans ces échanges, car le souvenir d’une mésaventure arrivée à un de mes binômes de plongée m’a fait profondément évoluer sur cette histoire du quart de tour. Pour faire un retour d’expérience, en toute transparence, je vais vous conter ici les faits aux quels nous avons été confrontés pour ensuite donner mon analyse et quelques recommandations qui me paraissent de bon sens. Les faits se sont déroulées lors de vacances sur l’Île de Gozo, en Avril 2011, il y a maintenant quelques années. Nous étions partis en groupe d’amis pour effectuer une semaine de plongée en autonomie totale. La plupart des plongeurs du groupe étaient tous au minimum Niveau 3 (hormis ma fille cadette qui, bien que mineure, avait son niveau 2).
Et de 10 000 !
Depuis plusieurs années, j’ai publié sur la plateforme Slideshare tout un ensemble de supports de cours théoriques dédié aux formations sur les différents brevets et qualifications de plongeur délivrés par la FFESSM. Un de ces supports vient de passer la barre des 10 000 consultations, il s’agit du support de cours sur la réglementation, orienté vers les stagiaires préparant le Brevet de Plongeur Niveau 2 FFESSM. Au delà du plaisir que peut m’apporter la popularité de ces supports, je vais revenir dans ce cours billet sur quelques éléments statistiques.