Depuis que j’anime ce modeste blog, je tente de raconter mes voyages, d’apporter des retours d’expérience (bons ou mauvais) et de donner des conseils, des trucs et des astuces. Je fais partie de ces individus impressionnés par les grosses bestioles avec de grands ailerons, à savoir les requins. Ces animaux présentent une telle adaptation à leur milieu, ont un tel comportement de super prédateur qu’ils me fascinent totalement. À mon sens, j’ai eu de trop rares occasions de pouvoir en observer. Mis à part les squales bretons (nos très sympathiques grandes roussettes), je n’ai pu en observer que lors de voyages à l’étranger : un requin soyeux en balade au large de Shark Reef, un banc de requins marteau lors d’une croisière BDE, les requins indonésiens dans le parc de Komodo (et plus spécialement sur le site de Castle rock), « mon premier » requin baleine à Elphinstone… Quand j’échange dans mon entourage, je rencontre beaucoup de personnes craintives, voire terrorisées à l’idée de se retrouver « nez à museau » avec un requin ! L’idée de ce billet m’est donc venue de compiler et de restituer quels sont les bons comportements à adopter quand on rencontre un squale.
pédagogie
La RSE « Nouvelle Version », plus dure ou plus facile ?
La réforme de l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » a notamment remis au programme une démonstration technique qui fait beaucoup débattre le petit monde de l’école française de plongée. Je veux bien parler de l’épreuve de « Remontée Sans Embout de 25 mètres à 10 mètres », qu’on appelle plus communément la « Nouvelle RSE ». Pour avoir échangé avec quelques moniteurs, il m’est apparu que beaucoup d’entre eux (moi y compris) ne se sentaient pas très à l’aise avec l’enseignement de ce geste technique. L’objet de ce billet est donc de décortiquer cette épreuve, de tenter de décrire une progression possible pour son enseignement, et de faire un retour d’expérience sur ma façon de réaliser cette RSE, et de ce que j’en ai ressenti ! Je vais donc reprendre le texte intégral du MFT pour détailler très précisément ce qui est attendu du candidat, pour ensuite mettre en évidence les changements survenus.
Faut-il enchaîner les formations ou prendre son temps ?
Depuis que je suis devenu Moniteur Fédéral, j’ai dispensé quelques formations de tous niveaux. J’ai donc pu échanger en fin de formation avec bon nombre de stagiaires, sur des aspects « prospectifs ». Certains (ou certaines) d’entre eux se posent des questions si ils ou elles continuent et « enquillent » une autre formation ou alors si ils ou elles font une pause et mettent à profit du temps pour plonger, et donc améliorer leur pratique générale. J’ai donc pu côtoyer des plongeurs et des plongeuses avec des parcours de formation très divers, l’idée de ce billet est donc de faire le point sur les parcours possibles, sur des parcours que j’ai pu croiser et enfin d’apporter des éléments de réponse aux questions « existentielles » que se posent les stagiaires, du genre « Est-ce que je dois enchaîner chaque saison les formations Niveau 1 / Niveau 2 / Niveau 3 ou bien faut-il que je prenne mon temps ? ».
L’examen de Guide de Palanquée : Comme un air de retour aux sources !
La Commission Technique Nationale de la FFESSM a publié une mise à jour du Manuel de Formation Technique (MFT) suite à son assemblée générale du 21 Mai 2016. Cette mise à jour vient notamment faire évoluer la formation et l’examen de « Plongeur Niveau 4 – Guide de Palanquée » (les dernières modifications au Manuel de Formation technique ont été portées le 5 Novembre 2016. Cette mise à jour a fait suite à une première modification que j’avais évoquée dans cet article et à la neutralisation de l’épreuve de RSE suite à des accidents survenus. La conséquence globale en était que deux épreuves en scaphandre déterminaient (de par leurs coefficients) l’obtention du diplôme de GP. Pour remédier à cela, la Commission Technique a statué. L’objet de ce billet est donc de refaire le tour des épreuves de l’examen Guide de Palanquée et d’apporter quelques commentaires personnels. Les nouveautés concernent notamment la « réintroduction » de la RSE, l’épreuve de 500 mètres capelé en palanquée, la descente dans le bleu et le vidage de masque à 40 mètres.
VDM : Vie de M… ou… Vidage de Masque ?
J’ai eu récemment à intervenir pour aider des copains moniteurs qui se sentaient démunis face à un stagiaire préparant le Niveau 1 qui présentait de grandes difficultés quant à la réalisation du vidage de masque. J’ai donc proposé mon aide pour tenter de lui permettre de remédier à cet obstacle dans l’apprentissage de ce geste technique. Mon intervention m’a donné l’idée de remettre sur le papier une petite progression pour faciliter l’apprentissage de cet exercice. Voici donc quelques petits trucs destinés aux plongeurs débutants (et confirmés) qui ont encore des appréhensions par rapport à cette compétence. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une liste définitive, mais plutôt d’une progression à effectuer petit à petit (comme un ensemble de petits trucs à connaître) pour simplement être capable de réaliser un vidage de masque de façon détendue et fluide. Comme toujours, mon article n’est pas le premier (ni le dernier) sur ce point ! En effet, on trouve de nombreux articles sur le net sur ce sujet, je citerai comme point d’entrée celui-ci.
Comment moins consommer en immersion ?
Un article publié par une école américaine bien connue a attiré mon attention. Il s’agit d’un billet qui traite de la façon d’améliorer sa consommation d’air en immersion. Il y a des choses intéressantes dans cet article, mais je n’y ai pas trouvé les points que je considère comme fondamentaux pour mieux et surtout moins consommer de gaz alors qu’on est en immersion. Je vais donc reprendre dans cet article ces points et détailler ceux que je trouve encore plus importants pour améliorer sa consommation de gaz.
100 000 !
Il y a trois ans, j’ai commencé à mettre en ligne les supports de cours théoriques que j’utilisais pour les sessions de formation que j’étais amené à dispenser au sein de mon club, le GEASM. Je n’aurais jamais imaginé arriver un jour à écrire ce billet pour faire un petit bilan du fait que je viens de constater que mes supports viennent de passer le cap des 100 000 consultations !
Pour ce bilan, je vais commencer par rappeler pour quoi j’ai effectué cette mise en ligne, et ensuite je ferai une analyse plus détaillée des statistiques. Je terminerai l’article par le sentiment et le plaisir que m’ont apporté ces supports, aussi bien du point des échanges avec d’autres moniteurs que des rencontres que j’ai pu faire avec d’autres plongeurs grâce à eux !
Qu’est-ce qu’une plongée de réadaptation ?
Mon post sur la mésaventure de perte de palanquée et la réaction inappropriée que j’ai eu suite à cette perte m’a valu pas mal de commentaires plus ou moins teintés d’empathie, un de ceux qui a attiré mon attention est celle d’un plongeur qui semblait s’étonner de nous voir, S. (ma binôme préférée) et moi, effectuer une plongée de reprise dans la zone des 40 mètres. Cela a titillé mon esprit car je n’ai jamais eu l’impression de nous mettre face à un quelconque danger en allant faire un « touch » dans cette zone. J’en ai profité pour échanger avec quelques amis plongeurs et moniteurs, dont mon ami J.F., moniteur plein de bon sens et d’abnégation. il est ressorti de cet échange qu’il pourrait être intéressant de tenter de poser une définition non ambiguë de ce type de plongée, et de tenter par la même de poser quelques « règles » de bon sens, cela ne pouvait nous faire que du bien ! Donc la question est bien « Qu’est-ce qu’une plongée d’adaptation, à quoi cela sert-il et que doit-on profiter de faire à l’occasion d’une telle plongée ? »
Retour sur le colloque CTR BPL de Février 2016
Le Samedi 27 Février 2016, un colloque organisé par la Commission Technique Régionale s’est tenu à Rennes. La variété des sujets abordés m’a conduit à m’inscrire pour y assister. L’objet de ce petit billet est de tenter d’en faire un rapide compte-rendu personnel, pour vous faire partager les sujets abordés et ma compréhension.
Le rendez-vous était fixé à 08h00 dans un amphithéâtre de l’INSA de Rennes (ce qui m’a rappelé quelques souvenirs datant d’une trentaine d’années ! ). Nous avons été accueilli par le président de la CTR, Olivier Belaud, et cette phase d’accueil m’a aussi permis de retrouver un certain nombre de connaissances.
Petit retour sur les différentes méthodes d’équilibrage
Nos oreilles sont certainement les organes que nous sollicitons le plus quand nous pratiquons notre sport favori. Tout plongeur a été un jour ou l’autre à ce foutu problème : « mes oreilles ne passent pas, que faire ? ». Au-delà de rappeler les règles de sécurité élémentaires qui commandent de ne pas plonger si on est enrhumé et que l’on ne parvient pas à équilibrer ses oreilles, je vais tenter dans cet article de faire le tour de la question en rappelant sommairement l’anatomie de l’oreille, puis en listant les différentes techniques d’équilibrage (et quand les utiliser). Je ferai aussi un point particulier sur le vertige alterno-barique et les acouphènes, car ces incidents sont trop peu évoqués à mon sens dans les formations de plongée. Je terminerai le post par quelques petits conseils d’hygiène pour bien entretenir la santé de nos oreilles !