Pour cette nouvelle saison au sein de mon club associatif, le GEASM, je vais animer avec mes amis C., M., T. et F. une formation « Plongeur Niveau 3 FFESSM« . Bien qu’étant assidu au sein de la Commission Technique de mon club, je me suis rendu compte que je n’avais pas piloté une telle formation depuis 2011 (la progression mise en place à l’époque est disponible ici) ! J’ai donc décidé de me replonger dans le Manuel de Formation Technique, afin de remettre à jour ma progression, en y intégrant les apports que les moniteurs des années précédentes avaient eux-mêmes apporté à celle de notre association. De plus, il n’est jamais inutile de se replonger dans cette « bible » afin de se remettre les idées en place, d’oublier les vieilles manies, et de bien se cadrer sur les attendus ! L’objet de ce billet, vous l’aurez deviné est de vous partager cette progression, en toute transparence et humilité.
technique
Le tuba pour plonger, c’est utile ou pas ?
Dans notre apprentissage de la plongée, le kit PMT (Palmes/Masque /Tuba) est un incontournable de base de notre équipement. Nous apprenons notamment les bases d’un bon palmage avec cet équipement. Il m’a été enseigné que, même en plongée bouteille, il fallait toujours avoir son tuba avec soi, car c’est un élément fondamental de sécurité. L’idée m’est donc venue de vous proposer ce court billet pour faire le point sur le sujet.
Qu’est-ce qu’on n’enseigne plus aujourd’hui ? (et c’est très bien comme ça !)
À l’occasion d’une sortie technique dans une des carrières dans laquelle nous pratiquons régulièrement (la Carrière de Roussay), j’ai pu entendre un moniteur enseigner l’usage des tables MN90, de la même manière qu’on me les avait enseignées il y a plus de vingt ans (quand je repassais mon niveau 2). J’ai été quelque peu interloqué car le Manuel de Formation technique est très clair sur ce sujet, il n’est demandé aujourd’hui aux plongeurs autonomes que de connaître le principe de fonctionnement des tables fédérales pour illustrer et comprendre les modèles de décompression. Il n’y a donc plus du tout lieu de faire des exercices de tables, mais au contraire de bien maîtriser son ordinateur de plongée, en particulier le mode de planification. Cela a été pour moi l’occasion de réfléchir aux évolutions des contenus de formation et d’en constituer un florilège, avec des exemples par niveau, et je vous propose de vous les exposer dans la suite. C’est aussi pour cela que j’ai volontairement pris cette photo en introduction de mon article pour illustrer l’évolution de notre société : Dans les années 50, on enseignait le repassage aux filles (et pas aux garçons), et on considérait cela normal… Heureusement, notre société a évolué.
Le RIFA Plongée en hiver, ça rend les plongeurs fiers !
J’ai récemment été amené à organiser et réaliser une nouvelle session de formation RIFA Plongée au sein de mon club, le G.E.A.S.M. En effet, mon ami C., moniteur responsable de la formation Niveau 3 dans mon club, m’a sollicité pour savoir si je pouvais prendre en charge la mise en œuvre de cette qualification pour ses trois stagiaires. J’ai bien évidemment accepté avec plaisir, et j’en ai profité pour en parler à mes « pious-pious » PA20/PE40. Il se trouve que cinq d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Je me suis donc retrouvé devant une session composée de huit stagiaires. Je vais donc vous en faire ici un rapide compte-rendu en effectuant préalablement un bref rappel des attendus de cette formation, puis en expliquant le déroulé du contenu pédagogique. Je suis bien évidemment preneur de vos remarques pour améliorer le contenu de cette formation.
Comment bien faire ses paliers en plongée technique ?
Pour la prochaine saison au sein de mon club, je vais animer la formation « Plongeur Niveau 2 FFESSM » (Qualifications PA20 et PE40) avec l’aide de mes 2 amis J.P. et R. Nous allons décliner la progression que j’ai décrite il y a quelque temps dans cet article. Immanquablement, nous allons effectuer des remontées assistées et des sauvetages (même si je considère que cela n’est pas et ne doit pas être le cœur de la formation !). On sait bien que lors de ces phases d’apprentissage les vitesses de remontée sont plus ou moins respectées ! De plus, l’enchainement répété de ce type d’exercice fait que l’ordinateur de plongée, même s’il affiche des informations, ne peut plus être considéré comme un élément fiable de gestion de la décompression, mais juste comme un élément d’information. Vous l’aurez compris, l’objet de de ce billet est de proposer une démarche qui permette de gérer la décompression de la palanquée dans des conditions satisfaisantes de sécurité…
Été 2023, quelles sont les nouveautés dans le MFT ?
Le 17 Juillet et le 3 Août 2023, plusieurs modifications et mises à jour sont intervenues dans le Manuel de Formation Technique de la FFESSM, et ce, avec effet immédiat. Au-delà d’être de simples modifications de forme, il s’agit dans la plupart des cas de mesures d’âge visant à permettre l’accès à des diplômes ou des qualifications pour un public plus jeune. L’objet de ce billet, vous l’aurez sans doute pressenti, est faire le tour des changements intervenus, d’apporter un éclairage sur les raisons et conséquences…
Quelle procédure d’urgence en fin de plongée ?
Quand nous nous apprêtons à plonger, nous écoutons toutes et tous le traditionnel et nécessaire briefing du Directeur de Plongée. Normalement, ce dernier rappelle toujours qu’un parachute de palier est obligatoire pour chaque palanquée, et il s’assure auprès de chacun que cette condition est bien remplie pour chaque groupe de plongeurs. Il décrit ensuite la procédure d’urgence mise en œuvre en cas d’accident, et définit comment chaque palanquée devra signaler si elle trouve dans une telle situation. L’objet de ce billet est de présenter les principales procédures et de faire progresser votre réflexion sur ce point. Comme d’habitude, je suis preneur de vos remarques, critiques, améliorations… c’est dans l’échange que nous progressons !
Que faire avec l’indicateur « No Fly » ?
Quand nous partons en voyage dans des contrées lointaines ou exotiques en emportant notre matériel de plongée dans le but d’effectuer soit une croisière, soit un stage , ou encore juste quelques plongées, notre ordinateur de plongée fait bien entendu partie du paquetage. Au moment de faire les valises pour rentrer au domicile, nous sommes nombreux à le consulter pour prendre connaissance de l’indication d’interdiction de prendre l’avion ou pas. Ayant récemment offert un ordinateur « Shearwater Peregrine » à S. (ma binôme préférée), j’ai pu constater que ce modèle (situé dans le moyen / haut de gamme) ne proposait pas d’afficher cet indicateur. J’ai donc eu l’idée d’écrire ce billet pour proposer une démarche « de bon sens ». On peut bien entendu ne pas être d’accord avec ce que je vais vous proposer !
Faut-il garder son détendeur en bouche en remontant sur le bateau ?
Depuis que je plonge, mes moniteurs m’ont appris que lorsqu’on remonte à l’échelle sur le bateau, on doit garder son masque et son détendeur en bouche pour une question basique de sécurité. Moi-même, j’ai toujours enseigné cela, en veillant à le rappeler dès que j’encadre des plongeurs en exploration… Or, il se trouve que, J., Un ami de mon club de plongée, récemment promu Guide de Palanquée m’a récemment soumis un article paru dans la revue fédérale « Subaqua » (plus précisément dans le numéro 281, paru en Décembre 2018), qui traite du sujet de la « réduction du risque d’accident de décompression chez 30 % des plongeurs ». Cet article préconise notamment de ne plus porter le masque sur le visage, et de remonter à bord avec les voies aériennes (nez et bouche) libres. Cela m’a fortement interrogé dans ma pratique de moniteur, à savoir : est-ce que j’enseigne quelque chose qui ne va pas dans le sens de la sécurité » des plongeurs ? Le but de ce billet est donc de regarder le pour et le contre, et de proposer une posture.
Comment j’envisage de reprendre la plongée
Comme je l’avais indiqué dans mon dernier article (qui commence à dater), j’ai dû mettre la plongée entre parenthèses depuis le 8 juin dernier. En effet, le myélome qui m’avait été diagnostiqué il y a 5 ans et qui restait au stade indolent, s’est brusquement manifesté, et a donc nécessité une prise en charge « sans urgence » mais néanmoins rapide. J’ai donc démarré un protocole de chimiothérapie préparatoire de juin à fin septembre, pour ensuite être hospitalisé et effectuer une chimiothérapie intensive, suivie d’une autogreffe de cellules souches. Je suis sorti du CHU de Nantes fin octobre, avec un myélome en rémission complète, et je rentre actuellement dans les soins de suite pour contrer toute récidive de la bête ! L’objet de ce billet est donc d’exposer la façon dont j’envisage la reprise de mon activité favorite… Il y a bien longtemps que je n’ai pas produit un billet aussi personnel et intime. J’espère que vous n’y verrez pas une volonté d’exhibition.